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أعلام وشخصيات

عدد العناصر: 1713

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    مؤلف, عدد العناصر : 192

    Le Cheikh Mouhieddine Annawawi ibn Charaf ibn Mourri ibn Hassan ibn Houssayn ibn Joum’a ibn Houzam Al-Houzami le savant, Mouhieddine Abou Zakaria Annawawi et le Damassien Chaféite, l’illustrissime Imam de l’Islam, maître du fiqh (jurisprudence) de son époque est né en l’an 631 à Nawa (l’un des villages de Hourane). Il est arrivé à Damas en l’an 649 de l’hégire. Il apprit le Coran et étudia l’ouvrage at-Tanbih en quatre mois et demi, apprit le quart d’al-Mouhadhdhab durant le reste de l’année. Il suivait chaque jour douze leçons auprès des maîtres qui l’encadraient continuellement en matière de correction et d’explication. Ensuite, il s’occupa de la classification des ouvrages qu’il assembla en bon nombre dont certains furent terminés et d’autres demeurèrent inachevés. De ce qu’il en a achevé Sharh Moslim (explication du recueil des Hadiths de Moslim), Ar-Rawdha (le jardin des quêteurs), Al-Minhaj (les voies), Arriyadh (les jardins des pieux), Al Adhkar (les invocations), Attibyen (la mise en évidence), Tahrir Attenbih Wattashihih (rédaction et correction de l’ouvrage Attenbih). Tahdhib al Asma Walloughat (adaptation des noms et des langues) et Tabakat al Foukaha (les catégories des jurisconsultes), etc. Quant aux œuvres inachevées - et s’il en avait achevé, certaines d’entre elles seraient à même de les égaler telle Sharh al-Mouhadhab, qu’il intitula Al-Majmou’ et le rédigea jusqu’au chapitre consacré à l’usure où il en a pertinemment excellé, innové, informé et bien critiqué. Il rédigea le fiqh sur le thème de la confession religieuse et autre ainsi que le Hadith, al-Gharib, la langue et d’autres questions intéressantes qui ont été évoquées uniquement dans ce chapitre. Je ne connais nul autre ouvrage en fiqh meilleur que celui-là, bien qu’il manque des chapitres à introduire. Le Cheikh se consacrait largement à l’ascétisme, à la dévotion, à la piété, à la vigilance et à la réclusion dont nul autre par les experts du fiqh ne pouvait faire de même. Il jeûnait toute l’année. La plus grande part de sa subsistance venait de son père de Nawa. Il entama l’enseignement à l’école Al Ikbalia, en remplacement d’Ibn Khéllikan, ainsi qu’aux écoles Al Falakiya et Al Roknia comme il prit en charge l’enseignment à Dar al-Hadith al-Ashrafiya. Il ne gaspillait rien de son temps. Il accomplit le pèlerinage au cours de sa résidence à Damas. Il exhortait les rois et autres au bien et leur déconseillait le mal. Il décéda au cours de la nuit du vingt-quatre du mois de Rajab, en l’an 676 H à Nawa où il fut enterré. Qu’Allah l’accueille en Sa miséricorde et nous accorde Son pardon ! Autre biographie L’imâm An-Nawawî Les Savants t8 Quel musulman éclairé n’a jamais entendu parler de l’imâm An-Nawawî ? Toute personne soucieuse de cheminer vers son Seigneur selon les enseignements prophétiques s’est inspirée ― au moins une fois dans sa vie ― d’un des ouvrages de ce grand savant. Un aperçu biographique de son parcours permet de mettre en lumière un caractère unique associé à une méthode de travail exigeante mais ô combien efficace ! Contexte historique Le septième siècle de l’Hégire connut une période de troubles concentrés principalement dans la région du Châm (Syrie, Liban, Jordanie et Palestine). Ce fut au cours de ce siècle que les Mongols envahirent l’Est et que les croisés exercèrent leur domination sur certaines parties des territoires musulmans à l’Ouest. En l’an 656 H, les Mongols conquirent Baghdâd, capitale des Abbassides, mais en 658 H, sous le règne d’Al-Moudhaffar Qoutoûz Ibnou ‘Abdillâh et le commandement militaire d’Adh-Dhâhir Baybars, les musulmans leur infligèrent une âpre défaite à ‘Ayn Jâloût. Idem en 679 H, lorsque ces mêmes Mongols tentèrent de prendre la ville d’Alep. Les musulmans ont ensuite toujours réussi à repousser l’ennemi mongol et finirent par chasser les croisés en 691 H. Par la grâce divine, ces agitations n’empêchèrent pas les étudiants de venir s’instruire dans cette région. Enfance d’An-Nawawî Mouhyî-d-dîn Aboû Zakariyâ Yahyâ Ibnou Charaf Al-Hizâmî An-Nawawî vit le jour en 631 H dans la ville de Nawâ, dans la grande tribu de Hoûrân au sud de Damas (Syrie). Sa famille n’étant pas très connue, peu d’informations sont rapportées sur ses aïeux. Malgré la modestie de cette lignée, le père d’An-Nawawî avait tout de même la réputation d’être un homme pieux et scrupuleux par crainte d’Allâh . Il avait un jardin dans lequel il faisait pousser de quoi nourrir sa famille. Il s’interdisait ― et interdisait à sa famille ― de manger toute nourriture qui pourrait être illicite. Dès son plus jeune âge, Mouhyî-d-dîn montrait un grand sérieux et commença à apprendre le Coran à dix ans. Il n’était pas attiré par les jeux de son âge et préférait nettement mémoriser le Coran et se consacrer aux études. Mais les autres enfants, ne comprenant pas son attitude le forcèrent un jour à jouer avec eux. Passant par là, un savant du nom de Yâsîn Ibnou Yoûssouf Al-Mourrâkouchî (qui venait du Maghreb) assista à la scène et voyant le petit An-Nawawî en larmes devant ses parchemins coraniques et fuyant ses pairs, comprit que cet enfant avait un grand avenir dans l’apprentissage des sciences religieuses. L’érudit fit part aux parents de Mouhyî-d-dîn de sa prédiction pieuse (« firâsatou-l-‘oulamâ’ ») et les conseilla d’encourager le jeune enfant à apprendre. Une perpétuelle quête du savoir En 649 H, âgé de dix-huit ans, Mouhyî-d-dîn An-Nawawî émigra avec son père à Damas pour y poursuivre ses études. De nombreux établissements islamiques s’offraient au jeune homme, mais son choix se porta sur « Dâr al-hadîth : la Demeure du hadîth » et séjourna dans une école appelée « al-madrassa ar-riwâhiyâ », accolée à la très grande mosquée omeyyade « Al-Masjid al-amâwî ». Sa chambre était si petite et ses livres si nombreux que lorsque quelqu’un venait lui rendre visite, le seul moyen de s’asseoir était d’empiler les volumes les uns sur les autres. Il demeurera dans ce logement pendant plusieurs années, jusqu’à ce qu’il prenne la tête de l’école Ach-charafiya. Cour intérieure de Masjid Al-Amâwî Entre temps, en l’an 651 H, il accompagna son père à la Mecque et ils y accomplirent leur pèlerinage. Mouhyî-d-dîn n’avait alors que vingt ans. Il visita également Médine et d’autres endroits avant de revenir à Damas où il restera jusqu’à peu de temps avant sa mort. Ce long séjour à Damas lui valut l’appellation d’Ad-Dimachqî. Durant son cursus à Ar-Rawâhiya, il lui est arrivé d’assister à douze cours par jour, incluant la langue arabe, les ahâdîth, la jurisprudence et les fondements du droit islamique. Parmi ses célèbres professeurs figuraient Ishâq Ibnou Ahmad Al-Maghribî Al-Maqdisî (mort en 650 H), ‘Abdour-Rahmâne Al-‘Anbarî (m. 661 H) et ‘Aboul‘azîz Al-Ansârî (m. 662 H). Il étudia Sahîh Mouslim auprès d’Aboû Ishâq Ibrâhîm Al-Wâçitî. Il se mit à enseigner en 655 H, à l’âge de vingt-quatre ans à l’école Ach-charafiya. Ses qualités de savant et sa réputation commençaient à être unanimement reconnues par les érudits et les habitants de Damas. An-Nawawî possédait certes des facilités d’apprentissage : son impressionnante mémoire lui permettait de retenir une quantité considérable d’informations en peu de temps. Outre sa parfaite maîtrise du Coran et son remarquable mémorisation du hadîth, il se spécialisa dans plusieurs autres sciences. La recherche du savoir a prédominé durant toute son existence. Il était tellement dévoué à la science qu’il ne pensa même pas à se marier. Il passait tout son temps à apprendre, étudier et enseigner. On rapporte même qu’il ne s’endormait que lorsqu’il était vaincu par le sommeil. Il se reposait alors sur son livre et dormait un peu, puis reprenait d’emblée son étude à son réveil. An-Nawawî dit de lui-même : « J’ai passé deux ans sans m’allonger [pour dormir] sur le côté. » Al-Qoutb Al-Younînî déclara à son propos : « Il ne délaissait aucun moment du jour ou de la nuit et occupait tout son temps à acquérir du savoir. Même lorsqu’il marchait dans la rue il se rappelait et révisait ses notes. Il continua à apprendre de cette manière pendant six ans. » Ses ouvrages C’est à partir de vingt-neuf ans qu’An-Nawawî se lança dans l’écriture. La plupart de ses livres ― novateurs en la matière ― ont réellement été utiles à la communauté musulmane et sont toujours d’actualité : - Charh Sahîh Mouslim : ce commentaire est devenu une référence incontournable concernant l’explication des ahâdîth rapportés par Mouslim ; - Al-Majmoû‘ li charhi al-mouhadhdhab ; - Riyâdh Aç-Çâlihîn: le jardin des vertueux ; - le livre des adhkâr dans lequel il a rassemblé plusieurs rappels énoncés par le Prophète ; - un recueil de quarante ahâdîth qu’il considère comme étant le socle de l’Islam ; - Al-Minhâjou fîl-fiqh. Son austérité Chaykhou-l-Islâm, comme il convenait de l’appeler par respect, mena une vie simple et dépouillée. Certaines narrations rapportent qu’il ne possédait qu’un turban et une longue robe. Il ne désirait aucun des plaisirs de ce monde et jeûnait fréquemment. Il ne se nourrissait en général qu’une fois par jour, après la dernière prière obligatoire et ne buvait aussi qu’une fois ― un verre d’eau froide qui le maintenait en éveil ―, avant l’aube. À un certain moment de sa vie, il ne se nourrissait de temps à autres que de pain et d’olives que lui envoyait son père de Nawâ. Une des raisons de sa frugalité reposait sur le doute quant aux sources licites ou non des aliments. An-Nawawî était effectivement très scrupuleux : il préférait délaisser le licite de peur de tomber dans l’illicite. Pour illustration, il ne consommait pas les fruits de Damas, issus de vergers relevant du legs pieux (al-waqf) et exploités par des métayers, car une divergence d’opinion existait entre les savants sur la validité du métayage. Un jour de l’aïd (fête), le qâdî Soulaymâne Az-Zar’î rendit visite à An-Nawawî. Celui-ci mangeait une sorte de pain sans viande. Il en proposa à Soulaymâne, qui ne fut pas attiré par cette nourriture. Le frère du qâdî alla acheter de la viande grillée et des friandises. Soulaymâne en proposa à An-Nawawî qui refusa. Le qâdî s’enquit : « Est-ce interdit, mon frère ? » An-Nawawî de répondre : « Non, mais c’est la nourriture des tyrans. » Il suivait en cela l’exemple du Prophète à qui il arrivait de ne pas consommer de viande durant plusieurs jours. Aussi, l’imâm ne ménageait pas les gouverneurs et n’hésitait pas à les conseiller si besoin était. L’imâm An-Nawawî n’acceptait jamais les cadeaux ou les donations. Lorsqu’il enseignait à Dâr al-hadîth, il avait droit à un salaire mensuel alloué par al-awqâf (ministère des legs pieux). Il ne le prenait cependant pas et une fois par an, il demandait au nâdhir (responsable d’al-awqâf) de lui donner la somme réunie. Il achetait alors un bien conséquent qu’il mettait à disposition d’al-awqâf pour son école. Il faisait également preuve d’une grande modestie. Preuve en est qu’il n’acceptait jamais d’être servi par un de ses élèves. En revanche, il continua à être au service de ses étudiants jusqu’à sa mort. Sa fin En l’an 676 H, alors âgé de quarante-cinq ans, Chaykhou-l-Islâm revint à Nawâ. Pressentant peut-être que ses jours étaient comptés, il salua tous ses amis, visita les tombes des savants avec qui il étudia et invoqua Dieu pour eux. Bien sûr, il rendit visite à son père, puis se rendit à Bayt al-maqdis (Jérusalem) et dans la ville d’Al-Khalîl. À son retour dans sa ville natale, il tomba gravement malade et succomba à l’affection quelques temps après. Beaucoup de personnes participèrent à son cortège funéraire et même qâdî-l-qoudât (équivalent du ministre de la justice) ‘Azzedîne Mouhammad Aç-Çâ’igh se déplaça de Damas avec les amis du défunt. Ils accomplirent une autre prière mortuaire devant sa tombe pour lui rendre hommage. « Celui qui revivifie la religion » : tel est le sens de « Mouhyî-d-dîn », prénom de l’imâm An-Nawawî. Au vu de la production novatrice de cet illustre savant, il est clair que cette appellation ne relève pas du hasard. Son dévouement et le sacrifice de sa vie ne furent pas vains et laissèrent plutôt une trace indélébile : les musulmans du monde entier tirent profit de ses précieux ouvrages et lui en sont très reconnaissants. Qu’Allâh lui ouvre les portes de Sa miséricorde.

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    مؤلف, قارئ, مُراجع, عدد العناصر : 155

    Salah Ibn Muhammad Al-Budayr est un réciteur et imam saoudien. Il est né à Houfouf (Est d’Arabie Saoudite) où il a grandi et étudié. Salah Ibn Muhammad Al-Budayr et son frère cadet sheikh ’Nabil’ ont des voix ressemblantes dans la récitation coranique. En 1406 H, il a commencé à gérer les prières simultanément avec le Cheikh ’Ahmed Assalmi’, alors qu’il était encore étudiant au lycée. Ensuite, il a poursuivi ses études à l’université islamique Mohammed Ibn saoud de Riyadh,en faculté de ”Chariâ”. Enfin, il est devenu juge en étudiant à l’institut supérieur de la magistrature de la même université. En tant qu’Imam, Salah Ibn Muhammad Al-Budayr est affecté d’abord dans la ville de Dammam, puis Riyadh avant de devenir imam de la mosquée du noble prophète à Médine. Il est juge aussi au Grand Tribunal de Médine. Salah Ibn Muhammad Al-Budayr présente des conférences islamiques concernant divers thèmes de la religion. En outre, il a enregistré sa récitation du Saint Coran. Plusieurs stations de radio, chaines de télévision et sites internet diffusent sa psalmodie coranique envoûtante et plein d’émotion. Qu’Allah le préserve !

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    مؤلف, عدد العناصر : 134

    Grand savant de la péninsule arabique

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    مؤلف, مُراجع, قارئ, عدد العناصر : 522

    Sheikh Abdulmuhsin Al-Qasim est un réciteur saoudien. Sheikh Abdulmuhsin Al-Qasim a été nommé en 1418 de l’hégire Imam de la Mosquée Prophétique à Médine. Il est également juge à la Cour Islamique de Médine. Qu’Allah le préserve !

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    مُراجع, مؤلف, مترجم, عدد العناصر : 115

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    مصدر, مؤلف, عدد العناصر : 211

    Site officiel de la présidence des affaires des deux mosquées sacrées.

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    مؤلف, عدد العناصر : 159

    Ibn Al-Qayyim : Une brève Biographie Il est l’Imam, le gardien des hadith , le Savant du tafsir (exégèse coranique), de l’ousoul (fondements de la jurisprudence et de la loi) et du Fiqh (jurisprudence), Abu ’Abdullah Shamsud-Din Muhammad Ibn Abi Bakr - plus connu sous le nom de Ibn Qayyim al-Jawziyyah (ou Ibnul-Qayyim). SA NAISSANCE ET SON EDUCATION : Il est né au sein d’une famille noble et savante, le septième jour de Safar en 691H dans le village de Zar’, près de Damas en Syrie. Dès son plus jeune âge il s’est mis à acquérir le savoir des sciences islamiques des savants de son époque. Décrivant sa soif de connaissance, al-Hafidh Ibn Rajab a dit dans Dhayl Tabaqatul-Hanabilah (4/449) : " Il avait un amour intense pour le savoir et les livres, les publications et les écrits." De même, Ibn Kathir a dit dans al-Bidayah wan-Nihayah (14/235) : "Il acquit de ces livres ce que d’autres n’ont pu acquérir, et il développa une grande compréhension des livres des Salafs (Pieux Prédecesseurs) et des khalafs (venus après les Salafs)." SES PROFESSEURS ET SHAIKHS : On trouve parmi eux Shihab an-Nablusi et Qadi Taqiyud-Din Ibn Sulayman, chez lesquels il a étudié la science du hadith ; Shaikh Safiyyud-Din al-Hindi et Shaikh Isma’il Ibn Muhammad al-Harani, chez qui il a étudié le fiqh et l’usul ; et aussi son père, chez lequel il appris les fara’id (lois de l’héritage). Cependant, le plus notable de ses Shaikhs était Shaikhul-Islam Ibn Taymiyyah, il l’a accompagné et a étudié avec lui pendant 16 ans. Al-Hafidh Ibn Kathir a dit dans al-Bidayah wan-Nihayah (14/234) : "Il a atteint un haut niveau dans plusieurs domaines du savoir, particulièrement dans le savoir du tafsir, du hadith et de l’usul. Lorsque Shaikh Taqiyyud-Din Ibn Taymiyyah est retourné d’ Egypte en 712H, il est resté avec le shaikh jusqu’à sa mort ; ayant appris une grande part de savoir de lui en plus de la science qu’il s’était occupé d’acquérir. Il est donc devenu un Savant unique dans plusieurs domaines du savoir." SON COMPORTEMENT ET SON ADORATION : Plusieurs de ses étudiants et contemporains ont témoigné de son excellent caractère et de son comportement dans l’adoration. Al-Hafidh Ibn Rajab a dit à son sujet dans Dhayl Tabaqatul-Hanabilah (4/450) : "Il (rahimahoullah) était constant dans l’adoration et dans le tahajjud (prière de nuit), atteignant les limites en allongeant sa Prière et sa dévotion. Il était constamment en état de dhikr (rappel d’Allah) et éprouvait un amour intense envers Allah. Il aimait profondément se tourner vers Allah dans le repentir, en s’humiliant devant Lui avec un grand sens de la modestie et d’impuissance. Il se jetait aux portes de l’obéissance divine et de la servitude. En fait, je n’ai pas vu pareil que lui en ce qui concerne cela." Ibn Kathir ( rahimahoullah) a dit dans al-Bidayah (14/234) :"Il était constant dans l’imploration humble et l’appel de son Seigneur. Il récitait bien et avait de bonne manières. Il avait une beaucoup d’amour et n’entretenait aucune envie ou méchanceté envers personne, ni il ne cherchait à nuire ou à trouver des défauts aux gens. J’étais un de ceux qui était le plus souvent en sa compagnie et un de ceux qu’il aimait le plus. Je ne connais personne en ce monde aujourd’hui, qui soit meilleur adorateur que lui. Sa prière était souvent très longue, prolongée de rukou’ et soujoud (prosternations). Ses collègues le critiquaient pour cela, mais il n’a jamais répondu (à leurs critiques) et n’a jamais abandonné cette pratique. Qu’Allah le couvre de Sa Miséricorde." SES ETUDIANTS ET SES TRAVAUX : On trouve parmi ses étudiants les plus éminents : Ibn Kathir (mort en 774H), adh-Dhahabi (mort en 748H), Ibn Rajab (mort en 751H) et Ibn ’Abdul-Hadi (mort en 744H), ainsi que deux de ses fils, Ibrahim et Sharafud-Din ’Abdullah. L’Imam Ibnul-Qayyim -rahimahoullah- fut l’auteur de plus de soixante travaux. Ses livres et écrits sont caractérisés par ses discours touchants destinés au cœur et à l’âme, ainsi que par leur exactitude, leur précision, la force des arguments et la profondeur de la recherche. Ses écrits incluent : l’Iamul-Muwaqi’in, Turuqul-Hukmiyyah, Ighathatul-Lahfan, Tuhfatul-Mawlud, Ahkam Ahlul-Dhimmah et al-Farousiyyah, tous dans le domaine du fiqh et de l’ousoul. En matière de hadith et de sirah (biographie) on peut trouver : Tahdhib Sunan Abi Dawoud, al-Manarul-Munif et Zadul-Ma’ad. Dans le domaine de la ’aquidah (croyances) : Ijtima’ al-Juyyoushul-lslamiyyah, as-Sawa’iqul-Mursalah, Shifa‘ul-’Aleel, Hadyal-Arwah, al-Kafiyatush-Shafiyah et Kitabur-Rooh. Dans le domaine de l’akhlaq (morale) et tazkiyah (purification) : Madarijus-Salikin (un commentaire de Manazilus-Sa’irin), ad-Da’ wad-Dawa’ : al-Jawabul-Kafi, al-Wabilus-Sayyib, al-Fawa‘id, Risalatut-Taboukiyyah, et ’Uddatus-Sabirin. D’autres livres comprennent : at-Tibyan fi Aqsamil-Qur‘an, Bada‘i’ul-Fawa‘id, Jala‘ul-Afham et Miftah Darus-Sa’adah. PAROLES DES SAVANTS A SON SUJET : Des hommages sur sa compréhension du savoir et sa ferme adhérence à la voie des Salaf ont été donnés par un nombre de Savants ; avec parmi eux : [1] Al-Hafidh Ibn Rajab, qui a dit dans Dhayl Tabaqatul-Hanabilah (4/448) : "Il avait une grande connaissance du tafsir et de ousoulud-din (fondements de la Religion), ayant atteint le plus haut degré dans ces deux domaines. De même dans le domaine du hadith, en ce qui concerne la compréhension de leurs sens, leurs subtilités et en déduire des règles. Egalement, en matière de fiqh et ses ousoul (principes), ainsi que la langue arabe. Il a rendu un grand service à ses sciences. Il était aussi bien instruit au sujet du kalam (discours et rhétorique des innovateurs), qu’au sujet des subtilités et des détails que l’on trouve dans les paroles des gens du tasawwuf (soufisme). » [2] Al-Haafidh Ibn Hajar, qui a dit à son sujet dans ad-Durarul-Kaaminah (4/21) : "Il possédait aussi bien un esprit courageux qu’un savoir complet et extrêmement étendu. Il avait une profonde connaissance concernant les divergences d’opinions des Savants et concernant les voies des Salafs." Ibn Hajar -rahimahullah- a aussi dit, dans son éloge de ar-Raddul-Waafir (p.68) : " Et si chaykh ibn taymiyya n’avait aucune vertu sauf son célèbre étudiant, Shaykh Shamsud-Deen Ibnul-Qayyim al-Jawziyyah -l’auteur de plusieurs travaux, dont autant ses opposants que ses partisans ont profité - alors cela serait une indication suffisante de sa (de Ibn Taymiyyah) grande position." [3] Ibn Naasir ad-Dimishqee a dit à son sujet dans ar-Raddul-Waafir (p. 68) : "Il a la science des sciences (islamiques), particulièrement la science du tafsir et de l’ousoul. Il a aussi dit : Aboo Bakr Muhammad Ibnul-Muhib a dit, tel qu’il est écrit dans sa lettre : J’ai dis devant notre Shaykh al-Mizzee : Ibnul-Qayyim est-il au même niveau que Ibn Khuzaymah ? Il répondit : Il est à cette époque, ce que Ibn Khuzaymah était à son époque." [4] As-Suyootee a dit dans Baghiyyatul-Wi’aat (1/62) : "Ses livres n’avaient pas d’égal et il a fait des efforts et a traversé la voie des grands Imams dans le [domaine du] tafsir, hadith, ousoul (fondements), furou’ (branches) et la langue Arabe." [5] Mullaa ’Alee al-Qaaree, qui a dit dans al-Mirqat (8/251) : "Ce sera clair pour quiconque désire lire l’explication de Manaazilus-Saa‘ireen, qu’ils [i.e. Ibn Taymiyyah et Ibnul-Qayyim] font partie des kibar (les plus grands) de Ahlus-Sunnah wal-Jama’ah, et de al awliya’ de cette Ummah." SA MORT : Imaam Ibnul-Qayyim est décédé à l’âge de soixante ans, la 13ème nuit de Rajab, 751H. Qu’Allah le couvre de Sa miséricorde. Post-Scriptum : Tiré de www.troid.org Traduit par Ummu Wassim, revu et corrigé par ummissa

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    مؤلف, مترجم, مُراجع, عدد العناصر : 140

    Prédicateur au bureau de prêche de Rabwah (Riyadh)

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    مؤلف, مُراجع, مترجم, عدد العناصر : 132

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    مؤلف, عدد العناصر : 219

    Savant et prêcheur saoudien. Docteur en dogme islamique à l’université islamique d’Al-Qassim et écrivain talentueux réputé pour sa sagesse et sa vaste connaissance de la langue arabe et de ses disciplines. Qu’Allah le préserve !

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    مؤلف, مُراجع, عدد العناصر : 159

    Savant syrien célèbre pour ses écrits simples et concis. Il fut professeur à La Maison du Hadith de La Mecque. Il mourut le 8 octobre 2010 à 87 ans qu’Allah lui fasse miséricorde.

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    مؤلف, قارئ, عدد العناصر : 157

    Abdurrahman Ibn Abdilaziz As-Sudays est le premier imam de la Grande mosquée de la ville sainte La Mecque. C’est un grand réciteur du saint Coran de renommée mondiale. D’origine du la tribu Anazi, Abdurrahman As-Sudays est né en Arabie Saoudite. Abdurrahman As-Sudays a pu mémoriser le Coran alors qu’il n’avait que 12 ans. Il a décroché son diplôme en 1979 de l’institution scientifique de Riyadh avec la mention ’Excellent’. En 1983, Abdurrahman As-Sudays a entamé ses études à l’université de l’imam Muhammad ben Saud de Riyadh où il a obtenu un diplôme de la charia et une maîtrise de la charia en 1987. Par la suite, il a décroché son doctorat en charia islamique de l’université ”Umm al-Qura” de La Mecque en 1995. Il est connu pour la particularité de sa voix douce et sa psalmodie (Tajwid) singulière du Saint Coran. il a reçu le prix de ”la personnalité islamique de l’année” dans le 9ème Award annuel international de la récitation du coran à Dubaï en 2005. Il est actuellement imam de la grande mosquée sacrée de La Mecque (Al-Haram Al-Mequi) et ceci depuis l’âge de 23 ans. Qu’Allah le préserve et l’assiste ! Autre biographie : Son nom complet est docteur Abdurrahman ibn ‘Abdilaziz ibn Abdillah ibn Muhammad et il est appelé As-Sudays. Que l’on se trouve en Europe du nord, en Asie du sud ou dans les savanes d’Afrique, il n’est pas un musulman qui ne connaisse sheikh As-Sudays. En effet, le monde musulman connaît l’imam As-Sudays, l’imam de la Mosquée Sacrée. Il nous semble donc important de nous intéresser à la vie de ce Cheikh. Un imam remarquable, tant par sa voix que par sa science. Cheikh As-Sudays, un homme aimé de tous Allah a créé des serviteurs que les gens aiment et respectent. Il ne fait pas l’ombre d’un doute que sheikh As-Sudays en fait partie. En effet, les musulmans aiment l’écouter, l’aiment et le respectent. Les gens sont heureux lorsqu’ils le voient sobhanAllah. De plus, Allah l’aime car il lui a facilité le fait de devenir imam à la Mosquée Sacrée, de diriger la prière de millions de musulmans dans le lieu le plus propre au monde. Par ailleurs, lorsque l’on écoute sa récitation, on se sent apaisé sobhanAllah tellement que sa voix emporte… Ses origines et ses études Ses racines proviennent de la ville de ‘Amza qui se situe dans le département d’Al Bikiriya, près de la ville de Riyad. Il est né à Riyad en 1382. Sheikh As-Sudays a étudié à Riyadh. En effet, il intégra l’institut scientifique de Riyadh. Il a terminé ses études dans cet institut en 1399 en décrochant une mention excellent. À la suite de cela, il est entré à l’université de sciences islamiques de Riyadh et a fini ses études en 1403. Son père voulait qu’il apprenne le Saint Coran depuis son plus jeune âge. C’est ainsi qu’il l’a emmené dans une association spécialisée dans l’apprentissage du Coran. Sheikh Abdurrahman ibn Abdillah Al-Rayyan était le gérant de cette association. Sheikh Muhammad Majid était quant à lui enseignant au sein de cette même association. Un grand nombre de Shuyoukh ont enseigné le Saint Coran à Sheikh As-Sudays. Le dernier d’entre eux fut sheikh Muhammad Ali Hasan. C’est ainsi que sheikh As-Sudays termina l’apprentissage du Saint Coran dans sa totalité à l’âge de douze ans. Sheikh As-Sudays, une voix hors du commun Dès son plus jeune âge, Sheikh As-Sudays s’est fait remarquer par sa voix hors du commun. En effet, à chaque fois qu’il récitait le Saint Coran, les auditeurs étaient émus. Ainsi, le nom d’As-Sudays était connu de tous. On parlait de lui à travers l’Arabie Saoudite tellementque sa voix était belle macha Allah.À l’âge de vingt-deux ans, en 1404, Sheikh As-Sudays devint imam à la mosquée Sacrée. La première fois qu’il dirigea une prière à la Mecque fut le dimanche 22 du mois de Cha’bane. Il s’agissait de la prière du ‘Asr. Quant à sa première khoutba (sermon), elle eu lieu le 15 du mois de Ramadan de la même année (1404). Sheikh As-Sudays ou la soif de savoir Sheikh As-Sudays a toujours eu une curiosité accrue et un fort intérêt pour le savoir islamique. C’est ainsi que depuis sa plus tendre enfance, il fut excellent à l’école. En 1408, il a obtenu son Master avec mention excellent à l’université islamique nommée « imam Mohamed ibn Sou’oud », dans le département du fiqh. L’intitulé de son Master était : « Les problématiques qui concernent l’opposition entre Ibn Qudama et l’imam Al Ghazali ». Après son Master, il est devenu maître de conférence à l’université d’Oum al Qura à la Mecque au sein du département de la justice. Puis, il a obtenu son doctorat dans cette même université avec mention excellent en 1416. Sa thèse a été publiée. Cette dernière portait sur le fiqh et était plus particulièrement une étude et une enquête sur les fondements du fiqh de l’imam al Hanbali. Son promoteur fut le professeur Ahmed Fahmi. Au sein du jury ayant validé sa thèse se trouvait le professeur ‘Abdallah ibn ‘Abd al Mohsin al Turki. Ce dernier était le président d’une assemblée mondiale islamique. Parmi les membres du jury se trouvait également le docteur ‘Ali ibn ‘Abbas al Hakami, président du département des études islamiques à l’université d’Oum al Qura. Sheikh As-Sudays, bien plus qu’un imam Sheikh As-Sudays est le gérant de la Mosquée Sacrée et de la Mosquée du Prophète (‘alayhi salat wa salam) depuis 1433, suite à un décret du roi. Il a donc été nommé ministre de ces deux Mosquées Macha Allah. Sheikh As-Sudays est aussi professeur de fiqh à l’université d’Oum al Qura. En effet, il a eu un agrément afin d’y enseigner. Par ailleurs, il a reçu de nombreux prix et récompenses. Entre autres, il a eu le prix de la personnalité islamique mondiale. Il a également reçu une récompense de hafidh el Coran de la part de Dubaï en 1426. De même, il a ouvert un institut de recherche qui porte son nom. Cet institut a pour spécialité les fondements du fiqh en sciences islamiques. Il se situe au sein de l’université islamique Mohamed ibn Sou’ib. Enfin, il est gérant d’un groupe de da’wa islamique à la Mecque. Sheikh As-Sudays a également ouvert une université avec possibilité de cours par correspondance. Cette université se nomme « Knowling international university ». « Ô Abdarahmane, apprend le Coran pour être imam à la Mosquée Sacrée » Docteur Soudais, malgré sa popularité et son beau parcours macha Allah, n’oublie jamais l’aide d’Allah et de ses parents pour l’apprentissage du Coran. C’est ainsi qu’il se rappelle toujours des encouragements de sa mère (qu’Allah lui fasse miséricorde). En effet, lorsqu’il était petit, cette dernière lui disait : « Ô Abderahmane, apprend le Coran pour être imam à la Mosquée Sacrée ». Sheikh As-Sudays déclare que cette phrase est toujours ancrée dans sa mémoire et qu’elle se répète sans cesse dans son esprit. Ainsi, ce grand Sheikh entend toujours la voix de celle qui l’a mis au monde. De plus, il a confirmé que les invocations des parents sont toujours exaucées. Il conseille donc aux gens de toujours faire des dou’as à leurs enfants. Lorsque l’on voit Sheikh As-Sudays, ce dernier a toujours un sourire. Ce détail fait le bonheur des musulmans qui le croisent al hamdouliLlah. Cela est aussi et surtout une aumône macha Allah. Qu’Allah préserve Sheikh As-Sudays et le couvre de Son infinie Bénédiction. Puisse-t-il lui accorder la meilleure des récompenses ainsi que Sa Protection. Par Oum Ayoub

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    مترجم, مؤلف, مُراجع, عدد العناصر : 137

    Prédicateur en langue perse au ministère des affaires religieuses du Royaume d’Arabie Saoudite

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    مؤلف, قارئ, عدد العناصر : 184

    Saud Ibn Ibrahim Ash-Shuraym est l’un des plus grands et célèbres récitateurs du Saint Coran, il est né en 1965 (1386 H) à Riyadh (Arabie saoudite). Diplomé de l’Université d’Al Imam Mohamed Ben Saoud (Riyadh), Saud Ibn Ibrahim Ash-Shuraym y décroche un diplôme dans ”Al Aqida wa Al Madahib Al Mouassira” (croyance et idéologies sectaires) en 1989 (1409 H) et y obtient le diplôme de magistrat de l’institut supérieur de la magistrature en 1993 (1413 H). Il a appris les sciences religieuses auprès de grands savants comme : Abderrahmane El Barrak, Sheikh Abdelaziz Ben Baz, Oqail Ben Abdallah, Abdallah Al Jabrayn, Abdelaziz Arrajhi, Fahd Al Houmain, Saleh Ibn Fawzane… Saud Ibn Ibrahim Ash-Shuraym a été nommé imam de la Sainte Mosquée de La Mecque par le roi d’Arabie saoudite (1992). Il est aussi juge à la Haute Cour Saoudienne (1993), enseignant dans la grande mosquée (1994) en plus de son obtention du doctorat de l’université ”Oum Al Qura”(1996). Saud Ibn Ibrahim Ash-Shuraym est l’auteur de plusieurs ouvrages islamiques comme : Al Mehdi al Mountadar chez Ahlou Sounnah et Al-Jama’a, les principes de Al Fiqh : questions et réponses, la dignité des prophètes… Qu’Allah le préserve !

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    مؤلف, عدد العناصر : 322

    L’auteur est : Shaykh Abu ’Abd Allah ’Abderrahmân Ibn Nasser As-Saadî, de la tribu de Bani Tamim. Il est né dans la ville de ’Unayzah, aux alentours de Al Qassim, dans la région du Najd, dans le Royaume d’Arabie Saoudite, le 12 du mois de Muharram, en l’an 1307 du calendrier de l’Hégire (7 septembre 1889 de l’ère chrétienne). Sa mère mourut alors qu’il était âgé de 4 ans. Son père décéda à son tour alors qu’il avait 7 ans. Son intelligence, sa faculté de raisonnement et son envie d’acquérir la science étaient très grandes. Il a commencé à apprendre le Coran très tôt. Il a terminé et parfait son apprentissage à l’âge de 12 ans, puis a commencé à rechercher les autres sciences auprès des savants de son pays, comme chez ceux venant de l’étranger. Il a ainsi redoublé d’effort dans le but d’acquérir la plus grande part possible de science et de connaissance. À l’âge de 23 ans, il se mit à réunir la recherche de la science et l’enseignement de cette science. Dès lors, tout son temps et sa vie furent consacrés à cela et il assura la formation de nombreux étudiants en science, qui devinrent à leur tour d’éminents savants : on peut notamment compter parmi eux Shaykh Muhammad Ibn Salih Al ’Uthaymin (qu’Allah lui fasse miséricorde) et Shaykh ’Abd Allah Ibn ’Abd Ar-Rahman Al Bassam. Parmi ses enseignants se trouvent les savants suivants : - Shaykh Ibrahim Ibn Muhammad Ibn Jassir. Ce fut le premier chez qui il a étudié. - Shaykh Ibn ’Abd Al-Karim Ash-Shabal. - Shaykh Salih Ibn ’Uthman, le juge de ’Unayzah. Il a appris de lui les Fondements de la Jurisprudence (Oussoul Al Fiqh), la Jurisprudence (Al Fiqh), l’Unicité (At-Tawhid), l’Exégèse du Coran (At-Tafsir) et la langue arabe. Il le suivit dans ses enseignements jusqu’à sa mort. - Shaykh Muhammad Ash-Shanqiti. Le Shaykh avait une connaissance complète du Fiqh et de ses fondements ainsi que du Tawhid, du fait de s’être consacré aux livres de référence, et en particulier les ouvrages de Shaykh Al Islam Ibn Taymiyah et de son élève Ibn Al Qayyim Al Jawziyah. Il accordait une grande importance au Tafsir et il l’étudia jusqu’à se distinguer dans ce domaine. Parmi ses ouvrages de Tafsir : - Taysir Al Karim Ar-Rahman fi Tafsir Kalam Al Mannan (Simplification du Généreux et Tout Miséricordieux dans l’Exégèse des Paroles du Bienfaiteur, en 8 parties). - Taysir Al Latif Al Mannan fi Khoulassah Tafsir Al Qur’an (Simplification du Doux et Bienfaiteur dans le Résumé de l’Exégèse du Coran). - Al Qawa’id Al Hassan li Tafsir Al Qur’an (Les Bonnes Règles dans l’Exégèse du Coran). Et parmi les autres ouvrages : - Al Irshad ila Ma’rifat Al Ahkam (La Guidée vers la Connaissance des Jugements). - Ar-Riyadh An-Nadirah (Les Jardins Florissants). - Bahjatouh Qouloub Al Abrar (La jouissance des Cœurs Pieux). - Manhaj as-Salikin wa Tawdih Al Fiqh fi Ad-Din (La Voie Empruntée et l’Eclaircissement de la Jurisprudence dans la Religion). - Al Fatawa As-Sa’diyah (Les Fatwas de As-Sa’di). - Al Haqq Al Wadih Al Moubiyn fi Sharh Tawhid Al Anbiya wa Al Mourssalin (La Vérité Claire et Eclatante dans l’Explication de l’Unicité des Prophètes et des Messagers). - Ses prêches ont été compilés en 3 volumes. Il a écrit de nombreux autres ouvrages. Il fut atteint de grave maladie, qui arriva subitement et annonça l’arrivée de sa mort, puisque dans la nuit du jeudi 23 du mois de Joumada Ath-Thani de l’an 1376 du calendrier de l’Hégire (24 janvier 1957), il mourut dans la ville de ’Unayzah, laissant derrière lui des traces et une tristesse profonde dans le cœur de toute personne l’ayant connu, entendu ou lu. Qu’Allah lui accorde une vaste miséricorde et qu’Il nous rende utiles et bénéfiques sa science et ses ouvrages. Amine.

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    مؤلف, عدد العناصر : 162

    Cheikh Sâlih ibn ’Abdil-’Azîz Âli-Cheikh est né en l’an 1378 de l’hégire (1956 G. environ) à Riyadh en Arabie Saoudite. Sâleh est le petit-fils de Muhammad ibn Ibrâhîm Âli-Cheikh, l’ancien Mufti d’Arabie Saoudite. Il a grandi au sein d’une famille de religieux versés dans les sciences, et de dignitaires. Il a poursuivi ses études à l’université islamique Al-Imâm Muhammad ibn Sa’ûd, et une fois diplômé, il a intégré le corps enseignant. En 1416 H (1996 G), il fut nommé vice-ministre des Affaires Religieuses, puis, en 1420 H (2000 G), il fut promu ministre. Le Cheikh – qu’Allah le protège – n’a cessé de fréquenter, depuis son enfance, le milieu des sciences religieuses et des savants, au point de dépasser dans ce domaine beaucoup de ses contemporains. Cheikh Sâleh participe à l’enseignement, la prêche et l’orientation des musulmans en dispensant des cours de sciences islamiques dans les mosquées et en donnant des conférences ; il a aussi participé à un grand nombre de congrès internationaux. Qu’Allah assiste le Cheikh et le préserve.

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    مؤلف, عدد العناصر : 154

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    مؤلف, عدد العناصر : 160

    Souvent appelé le cheikh de l’islam pour sa vaste science et son courage à la propager. Il possède plusieurs écrits encore connu sachant que la plupart de ses écrits ont été brûles ou ont disparu. La compilation de ses fatwas reste son œuvre principale dont tirent profit beaucoup de savants du monde islamique. Qu’Allah lui fasse miséricorde ! Brève biographie : Le Croyant sans peur et sans reproche: Cheikh Al Islam, Ibn Taymiyyah Taqi Ed-Din Ahmed Ibn Taymiyyah né à Harran le 10 Rabi’ I 661H. Théologien et jurisconsulte, appartenant au hanbalisme. Issu d’une famille arabe qui avait donné à l’école hanbalite deux hommes fort connus, son grand-père paternel Majdou-Din (mort en 622H) et son oncle Fakhr Ed-Din (mort en 635H). Ibn Taymiyyah quitta sa ville natale avec son père Abd El-Halim (mort en 682H) et ses trois frères en 667H, devant l’arrivée des Mongols et se réfugia à Damas. Il fut très connu pour son militantisme. Son père dirigeait la médersa es-Soukariya de Damas, où il fut formé. Parmi ses maîtres il y avait Chams Ed-Din Abdel Rahman El Maqdissi (mort en 682H) qui fut le premier Cadi El Qoudat (juge suprême) hambalite de Syrie. Il succéda à son père, comme directeur de la médersa, le 2 mouharam 683H, donna sa leçon inaugurale à la Soukariya. Un an plus tard c’est-à-dire le 10 safar 684H, il commençait son enseignement d’exégète coranique à la mosquée des Omeyyade. Il accomplit le pèlerinage a la Mecque en 691/novembre 1292, et fut de retour a Damas en 692/25 février 1293. Il composa son premier grand ouvrage en 693/1293 dont le titre est le Kitab el-sarim el-masloul ’ala chatim er-Rassoul. Le 17 cha’ban 695H, Ibn Taymiyyah donnait son premier cours à la Hambaliya, la plus ancienne médersa hambalite de Damas, où il succédait à l’un de ses maîtres Zin ed-Din Ibn el-Mounadja, qui venait de mourir. En 696-9H, il fut chargé par le sultan El-Malik El-Mansour, d’exhorter les gens au djihad contre le royaume de Petite-Arménie. C’est en 698H qu’il composa, à la demande des habitant de Hama (Syrie), une de ses plus célèbre profession de foi "El Hamawiya El Koubra" (la grande Hamawiya), très hostile à l’ash’arisme (c’est une doctrine dont l’école enseigne une voie intermédiaire en l’école mou’tazila et celle des orthodoxes). Ses adversaires firent alors porter, de nouveau leurs attaques sur son credo et mirent en cause la rectitude de sa profession de foi "Wassitiya" écrite peu de temps avant la venue des Mongols à Damas. Deux conseils se tinrent, les 8 et 12 radjab 705H chez le gouverneur El-Afrem, de Damas. Le deuxième conseil, auquel participa Safi ed-Din El-Hindi (mort en 715H), un disciple de Fed-Din er-Razi (mort en 606H), constata que la Wassitiya était conforme au Coran et à la Sounna. Un troisième conseil se tint chez le gouverneur, le 7 cha’ban, à la demande du sultan. La Wassitiya ne fut pas condamnée, et le cadi shafi’ite Ibn Es-Sarsari (mort en 723H) disciple Mahmoud El-Isphahani (mort en 688H) donna sa démission. Les deux adversaires furent finalement mandés au Caire, où ils arrivèrent le 22 Ramadan 705H. Le lendemain même de son arrivée, ibn Taymiyyah comparut devant un nouveau conseil, qui se tint a la citadelle et auquel participaient, à côté de quelques hauts dignitaires de l’Etat; les quatre Juges suprêmes d’Egypte. Accusé d’anthropomorphisme ibn Taymiyyah fut condamné à l’emprisonnement. Il resta enfermé à la citadelle du Caire pendant près d’un an et demi. Jusqu’au 26 R 707H. C’est au cours de cet emprisonnement, que cette anecdote fut rapportée : «Ibn Taymiyyah fut mit avec les détenus du droit Commun et enseigna huit à dix heures par jour le fiqh (la jurisprudence), la loi islamique, et le Hadith (la tradition). Grâce à cet enseignement, certain détenus du Droit Commun, après leur libération finir, pour certains d’entre eux comme Cadi (juge) et d’autres comme Imam. Lorsque les autorités eurent vent de l’affaire, il le transfèrent dans une autre prison, et l’isolèrent dans une cellule. Remis en liberté, mais non autorisé à retourner en Syrie, Ibn Taymiyyah, qui continuait de dénoncer toutes les innovations (bid’a) qu’il considérait comme hérétiques se heurta bientôt à deux des Soufis les plus influents d’Egypte : Ibn ’Ata ’Alla (mort en 709H), un élève d’Abou El-Hassan El-Moursi, et Karim Ed-Din El-Amouh (mort en 710H). A la suite d’une manifestation populaire, il fut convoqué, en chawal 707H, chez le Cadi Shafi’ite Badr Ed-Din Ibn Djama’a qui l’interrogea sur la façon dont il comprenait la doctrine de l’intercession des saints Tawassoul el Istighatha (L’intermédiaire et l’aide d’une tierce personne) auquel il était contre. Autorisé à repartir pour la Syrie, il fut cependant retenu au Caire emprisonné quelques mois, à la prison des juges. Après sa libération, il se rendit en Syrie, lors de l’invasion Tatare. Encouragés par Ibn Taymiyyah, les habitants de Damas assurèrent eux mêmes la garde des murs de la cité. Le Cheikh Taqi Ed-Din Ibn Taymiyyah faisait chaque nuit le tour des remparts, incitant les gens à la patience et au combat, leur lisant les versets du Coran relatifs au Djihad et à la préparation constante au combat. Ibn Taymiyyah va remonter le moral des troupes qui se sont repliées à Hama. Il assure la victoire prochaine, a ceux qui doutent que la religion autorise de combattre les Tatars puisqu’ils sont devenus musulmans, il démontre non seulement la licéité mais la nécessité de mener contre eux le Djihad. "Si vous me voyez de leur côté", dit-il, "serait-ce avec un exemplaire du Coran sur la tête, tuez-moi !". Selon Ibn Kathir, Ibn Taymiyyah a grandement contribué au succès des mamlouks. Alors que le sultan envisageait de battre en retraite vers l’Egypte, c’est lui qui l’aurait convaincu de combattre. Il a donné une fatwa (interprétation) exemptant les combattants du jeûne et montra l’exemple en mangeant ostensiblement lui-même. Il a physiquement pris part au combat sous la bannière syrienne. Lundi 14 Ramadan 702H, Ibn Taymiyyah revient à Damas; accueilli dans l’allégresse pour le rôle qu’il a joué dans la victoire. L’arrivée au pouvoir de Baybars El-Djechnakir, proclamé sultan en 708H, allait rouvrir l’ère des persécutions. Dans la dernière nuit de safar 709H, Ibn Taymiyyah fut conduit, sous bonne garde, à Alexandrie, où il était assigné à résidence. Logé dans une tour du palais du sultan, on lui autorisa à recevoir ses visites et à écrire. Ibn Taymiyyah, pendant les sept mois que devait durer son exil, pu rencontrer à Alexandrie des Maghrébins de passage et composa d’importants ouvrages. Entre autres une longue réfutation (perdue) de la Mourchi d’Ibn Toumart, et le Rad ’ala el Mantiqiyin (la réponse aux logiciens, Bombay 1368H). Rétabli sur son trône le 1er chawal 709H, Mohammed Ibn Kalawoun libérait Ibn Taymiyyah et le recevait en audience au Caire (Bidaya wa n-Nihaya "livre du Début et de la Fin", tome XIV, page 53-54). Ibn Taymiyyah était de retour au Caire le 8 chawal 709H. Il devait y faire un nouveau séjour d’environ trois ans. Parfois consulté par Mohammed Ibn Kalawoun (El-Malik En-Nasir) sur les affaires syriennes, il continuait de donner un enseignement privé et de répondre aux nombreuses consultations dont il était l’objet. Il entreprit, dès cet époque l’élaboration de son traité de politique juridique, le "Kitab Siyasa ech-chari’iya", dont on peut situer la date entre 711H et 714H. Plusieurs des fatawi misriya (interprétations égyptiennes, Caire 1368H) datent aussi de cette période. Une nouvelle menace mongole vite dissipée ramenait ibn Taymiyyah à Damas, où il arrivait, après un court séjour à Jérusalem, le 1er dhou el qa’da 712H. El-Malik El-Nasir, qui l’avait précédé d’une semaine, était parti pour le pèlerinage; de retour à Damas le 11 mouharam 713H, il prenait diverses mesures de réorganisation administrative et financière. Un nouveau gouverneur, l’émir Tankiz (mort en 740H), avait été, d’autre part, nommé a Damas en rabi’ II 712H. C’est sous le proconsulat de Tankiz, qu’Ibn Taymiyyah vécut ses quinze dernières années. Promu comme un Moujtahid persévérant indépendant, il eut pour principal disciple Ibn Qayim El-Djawziya (mort en 751H) qui fit beaucoup pour la diffusion de ses idées et partagea quelques-unes de ses persécutions. Les rapports entre Hambalites et Ach’arites restaient souvent tendus, comme en témoigne l’incident qui, en mouharam 716H, opposa de nouveau les deux écoles sur le problème du dogme (Bidaya wa n-Nihaya, "Livre du Début et de la Fin" d’Ibn Kathir. tome XIV, pages 75-76). En 718H, une lettre du sultan interdisait à Ibn Taymiyyah de donner des fatawi (réponses canoniques) sur la répudiation contraires à la doctrine hambalite dominante. On lui reprochait de rejeter la validité de la réunion des trois répudiations en une seule et de considérer half (le serment) de répudiation comme un simple serment si celui qui le formulait n’avait pas l’intention de procéder réellement à une répudiation. Deux conseils se tinrent à ce sujet, sous la présidence, de Tankiz, en 718H et 719H. Un troisième reprocha à Ibn Taymiyyah d’enfreindre l’interdiction royale et le condamna à l’emprisonnement. Ibn Taymiyyah fut sur-le-champ, arrêté et enfermé à la citadelle de Damas. Il y demeura un peu plus de cinq mois et fut libéré, le 10 mouharam 721H, par un secret d’El-Malik En-Nasir. Sa présence, durant les années qui suivent, est encore signalée dans divers incidents de la vie religieuse ou politique d’Egypte et de Syrie. Le 16 chaban 726H, sans aucune autre forme de procès, Ibn Taymiyyah était de nouveau arrêté, et le droit de donner des fatawi lui était retiré, en vertu d’un décret du sultan, dont lecture était faite à la mosquée des Omeyyade. On lui reprochait sa Rissala sur "ziyarat el qobor" (réquisitoire sur la visite des tombes), dans laquelle il condamnait le culte des saints. Plusieurs de ses disciples furent arrêtés en même temps que lui. Ils devaient être relâchés peu de temps après, à l’exception d’Ibn Qayim El Djawziya (on trouvera le texte de la ziyarat el qobor, composé avant cette date). Enfin, il y a les témoignages qu’Ibn Taymiyyah apporte lui-même; dans son principal fatwa anti-mongol, le grand Docteur se rappelle la conversation qu’il eut avec un Tatar : l’un d’entre eux s’adressa à moi en disant : « Notre roi est roi, fils de roi, fils de roi, jusqu’à sept aïeux, alors que votre roi est le fils d’un client ». Je lui répondis : « Les pères de votre roi, dis je, étaient tous des mécréants, et il n’y a pas a être fier d’un mécréant. Bien plus, un mamlouk musulman est meilleur qu’un roi mécréant ». Parmi eux furent alors choisis des hommes de rang, des personnalités et des notables qui se rendirent avec lui à la cour du sultan des mongols, Ghâzân. Quand le sultan les vit, il questionna : "Qui sont ces gens ?’ - "Ce sont les autorités de Damas" lui répondit-on. Il leur accorda audience et ils se présentèrent devant lui. Le cheikh, s’avança le premier. Lorsque Ghâzân le vit, Dieu mit en son coeur un respect tellement grand à son égard, qu’il le fit approcher et s’asseoir, et le cheikh de se mettre à parler avec lui. Il l’informa du caractère illicite du sang des Musulmans. Il lui adressa rappels et admonitions. Ce à quoi Ghâzân répondit en obéissant. Grâce à Ibn Taymiyyah, le sang des Musulmans fut donc épargné, leur descendance protégée et leurs femmes sauvegardées. A ce récit, El-Bazzar ajoute un témoignage qui lui a été transmis par une personne en laquelle il déclare avoir confiance et qui remonte au cheikh Ibn El-Munadja. Un des notables ayant participé à l’entrevue avec Ghâzân, nous rapporta ceci : « Je me trouvais, en ce moment, avec le cheikh Ibn Taymiyyah. Il se mit, je veux dire le cheikh Ibn Taymiyyah, à parler au sultan Ghâzân citant les paroles de Dieu et de Son Messager sur la justice, etc. Elevant la voix contre le sultan, il s’accroupit et se mit à se rapprocher de lui tandis qu’il parlait, si bien que ses genoux furent près de coller aux genoux du sultan. Le sultan, avec cela, était totalement tourné vers lui, tendant l’oreille vers ce qu’il disait le fixant des yeux, sans se détourner. Du fait de l’intensité de ce que Dieu avait mis en son coeur comme amour et respect a l’égard d’Ibn Taymiyyah. Le sultan demanda à ses plus proches courtisans : "Qui est ce Cheikh ?" Il dit aussi quelque chose ayant cette signification-ci : "Je n’ai jamais vu personne de semblable à lui, personne dont le coeur plus ferme, ni rien qui ait eu plus d’impact en mon coeur que ses paroles, et je ne me suis jamais vu plus soumis à personne qu’à lui". On l’informa alors au sujet d’Ibn Taymiyyah, de sa science et de son action. "Aimerais-tu, lui demanda-t-il, que je restaure pour toi le pays de tes pères, Harran ? Tu t’y rendrais et il serait à toi ?" - "Non par Dieu ! répondit Ibn Taymiyyah. Nulle envie ne me porte vers les lieux dont Abraham a migré, et je n’échangerai rien contre eux !" Il se retira entouré de marques d’honneur et d’estime, Dieu ayant accompli à son égard ce qu’impliquait l’intention vertueuse qu’il avait eue de faire dont de lui-même pour chercher à épargner le sang des Musulmans, et lui ayant fait atteindre ce qu’il voulait. C’est aussi en raison de cette démarche que la plupart des prisonniers des Musulmans furent délivrés de leurs mains et rendus à leurs familles, et leurs femmes protégées». Il n’a pas hésité à intervenir auprès des Mongols, lors de leur invasion de la Syrie en 699H, pour obtenir la libération des prisonniers Musulmans, Juifs et Chrétiens. Quatre ans plus tard, c’est à nouveau en faveur de captifs qu’il écrit a un seigneur croisé de Chypre. Au sire Jôhan, ex-roi de Giblet (ville située au Liban), il demande de libérer ses prisonniers musulmans ou de les traiter avec bienveillance et de s’abstenir de leur imposer le baptême. Il compléta sa missive par une leçon de religions comparées. Ibn Taymiyyah se heurtait alors au juge suprême malikite Taqi E Din El-Ikhna’i, mort en 750H. Il trouvait aussi un autre adversaire influent dans la personne de ’Ala’ Ed-Din El-Kounawi, un disciple d’ibn Arabi, qui, après avoir dirigé le Dar Said es-Sou’ada’ (la maison du plus heureux des bienheureux) au Caire, venait d’être nommé cadi suprême Shafi’ite à Damas. Ibn Taymiyyah devait rester enfermé à la citadelle pendant plus deux ans. Il continua d’écrire et de donner des fatawi. De cette période datent plusieurs oeuvres qui nous sont parvenues et qui furent composées dans un but de justification doctrinale, en particulier le Kitab ma’aridj el ousoul "compendium des fondements" sur la méthodologie du fiqh "jurisprudence musulmane", le raf el malam et le Kitab Radd ’ala El Ikhna’i "La réponse a Ikhna’i" (Caire 1346H), où il s’en prenait à la personne de son adversaire avec violence et exposait longuement ses idées sur le culte des saints. Il admonestait les gens à éviter ce genre de culte qui n’agrée ni à Allah , ni a Son Prophète, Mohammed . L’oeuvre d’Ibn Taymiyyah est considérable. C’est à la suite d’une plainte d’El-Ikhna’i auprès du sultan que, sur l’ordre de ce dernier, le 9 djoumada II. 728H, l’on retira à Taymiyyah ses livres, son papier, son encre et ses plumes, ce fut son arrêt de mort. Cinq mois plus tard, Ibn Taymiyyah mourut à la citadelle, le 20 dhou el qa’da 728H. Il fut enterré, au milieu d’un grand concours de population, au cimetière des soufya, où sa tombe reste toujours visitée.

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    مؤلف, عدد العناصر : 42

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    مؤلف, مُراجع, عدد العناصر : 160

    Son enfance... Il est né en 1914 dans la ville de Ouchqou Dara qui était à l’époque la capitale d’Albanie, dans une famille pauvre mais pratiquante et connue pour les connaissances religieuses. Son père al Haj Nouh fut diplômé des instituts religieux de la capitale Othomane " Istanbul ", puis il est revenu chez lui pour enseigner et éduquer les gens. Lorsque le roi "Ahmed Zogho " prit le pouvoir en Albanie, et décida de rendre le pays laïque imitant l’occident dans tous les domaines de la vie, le père prit peur et pressentit que le mal s’accroîtra. Alors il prit la décision d’émigrer en Syrie (Cham) pour sauvegarder sa religion et par crainte pour ses enfants des troubles. Son choix fut la ville de Damas dont il avait auparavant prit connaissance lors de son voyage pour le pèlerinage et ce qui le poussa à choisir cette ville ce sont les Hadiths rapportés sur les mérites de cette région et les invocations faites par le Messager -prières et bénédiction d’Allah sur lui- pour elle. Le grand savant al Albany a terminé ses études primaires dans l’école de " Jam’yat al Is’af al Kheiry " à Damas avec un niveau élevé. Du fait de la mauvaise idée que se faisait son père sur les écoles publiques du point de vue religieux, il décida de ne plus le laisser aller à l’école, et lui prépara un programme structuré. De ce programme, il apprit le Coran avec le Tajwid, la grammaire et le Fiqh d’après le Madh-hab Hanafi. De même que des amis à son père ont participé à son enseignement des sciences religieuses et arabes comme on verra plus loin. Il apprit de son père la réparation des montres jusqu’à devenir un des meilleurs réparateurs de la ville, et il commença à gagner sa vie de ce métier. Son apprentissage de ce métier et son émigration vers la Syrie (Cham) furent deux grands bienfaits d’Allah pour lui, et pour cela son père a un grand mérite car le métier de réparateur de montres lui permit d’avoir un grand temps libre pour pouvoir lire et étudier les livres, et l’émigration vers Damas lui permit de connaître la langue arabe et les sciences religieuses depuis leurs sources. Vers la science du Hadith et l’importance qu’il lui donna... Le cheikh al Albany se dirigea vers la science du Hadith alors qu’il n’avait que 20 ans à peu près, attiré par les articles qui paraissaient dans la revue "al Manar" publiée par le cheikh Mouhammad Rachid Rida -qu’Allah lui fasse miséricorde-. Le premier travail qu’il entreprit dans le Hadith fut de recopier le livre : Al Moughni ’an haml al asfar fil asfar fi takhrij ma fil ihya minal akhbar du Hafidh al ’Iraquy -qu’Allah lui fasse miséricorde- avec des annotations. Celui qui regarde l’effort du cheikh dans ce travail est étonné par son intelligence, par ses bonnes connaissances à ce jeune âge, et l’étonnement augmente pour son assiduité pour le rangement du livre, et pour sa bonne écriture. Ceci fut pour lui le début d’un grand bien car il avait de plus en plus d’envie pour la science du Hadith jusqu’à que son père désapprouva sa préoccupation pour cette science et lui disait : " La science du Hadith est réservée à ceux qui font faillite ! ". Malgré tout cela, l’amour du cheikh pour le Hadith du Messager d’Allah -prières et bénédiction d’Allah sur lui-, et la distinction de l’authentique et du faible ne faisaient qu’augmenter. Et puisqu’il vivait sous la charge de son père qui avait à sa charge une grande famille, il n’avait pas les moyens d’acheter ce qu’il lui fallait comme livres qu’il ne trouvait pas dans la bibliothèque de son père qui était pleine de livres suivant le rite Hanafite. C’est pour cela qu’il se dirigea vers la grande bibliothèque Adhahirya. Ceci fut un grand bienfait d’Allah sur lui car il y trouvait tout livre qu’il ne pouvait acheter, de même certaines librairies commerciales lui prêtaient des livres comme la librairie de Salim al Qouçaibany -qu’Allah lui fasse miséricorde- et la librairie arabe Hachémite (al Maktaba al ’arabya al hachimya) de ’Oubeid Ikhwane. Son intérêt pour le Hadith et ses sciences est devenu sa grande préoccupation, jusqu’à ce qu’il lui arrivait de fermer sa boutique pour aller à la librairie Adhahirya et il y restait douze heures sans se lasser de la lecture, des annotations et de la vérification sauf pour les Salâts pour lesquelles il s’arrêtait. Et souvent il mangeait simplement dans la bibliothèque. Puis la direction de la bibliothèque décida de lui réserver une pièce pour lui seul, pour qu’il puisse faire ses recherches utiles dans la science, et aussi de lui donner la clé de la bibliothèque. Et là, pendant des années, le cheikh venait tôt le matin avant les employés qui eux retournaient chez eux à l’heure du Dhohr sans revenir, alors que lui, y restait ce qu’Allah veuille qu’il reste, et il lui arrivait de ne repartir qu’après avoir prié la Salât du ’Icha. Tous ceux qui le voyaient à l’époque dans la bibliothèque, savaient le degré de ses efforts et sa volonté de ne pas perdre de temps, jusqu’à que certains lui en voulaient car il était trop dans la lecture et l’écriture lorsqu’ils lui rendaient visite à la bibliothèque. Naturellement le cheikh était excusable car il ne voulait pas perdre son temps avec les longues salutations et bienvenues, il répondait aux questions qui lui étaient posées, tout en regardant dans le livre et sans relever son regard vers celui qui pose la question avec le strict minimum de mots suffisants. Parmi les fruits de ce grand effort béni, il y a eu : - Takhrij ahadith al bouyou’ fi mawsou’ati al fiqh al islami (Recherche sur ceux qui ont rapporté les Hadiths concernant le commerce dans la jurisprudence islamique), et d’autres ouvrages que l’on verra si Allah le veut. - Celui qui lit l’introduction du cheikh dans Fahras makhtoutat al Hadith fil maktaba adhahirya (L’index des manuscrits du Hadith dans la bibliothèque Adhahirya), lorsqu’il parle sur la difficulté de retrouver une feuille perdue ou mal rangée, reconnaît la longue patience et l’énorme effort qu’il a entrepris pour servir la Sounnah purifiée. L’appel à Allah exalté soit-Il... Les Hadiths du Messager d’Allah -prières et bénédiction d’Allah sur lui- ont eu un grand effet sur la voie qu’entreprit le cheikh dans la science comme dans la pratique, et c’est comme ça que le cheikh prit la bonne voie authentique qui est de ne prendre que d’Allah et de Son Messager -prières et bénédiction d’Allah sur lui- seulement en s’aidant de la compréhension des grands Imams parmi les pieux prédécesseurs, sans aucun fanatisme pour l’un d’entre eux, mais plutôt c’est la vérité qu’il recherchait là où elle se trouve. De là, il commença à contredire le Madh-hab Hanafi dans lequel il grandit. Son père -qu’Allah lui fasse miséricorde- s’opposait à lui durement, alors le cheikh lui démontrait qu’il n’était pas permis à un musulman de délaisser la pratique des Hadiths du Messager d’Allah -prières et bénédiction d’Allah sur lui- alors qu’ils sont authentiques et que certains Imams les ont mis en pratique quelque soit celui qui les contredit, tout en lui expliquant aussi que ceci est la voie de l’Imam abou Hanifa ainsi que les autres imams, qu’Allah leur soit clément. Et c’est comme ça que les discussions ont commencé entre le cheikh al Albany et les autres savants. Il subit une grande opposition de la part de beaucoup de cheikhs fanatiques à leurs Madh-hab et des cheikhs Soufis et des charlatans innovateurs, et surtout des gens de la même origine que lui (la communauté albanaise de Damas) qui poussaient la masse contre lui en prétendant qu’il était un Wahhabite égaré et ils prévenaient les gens contre lui, alors qu’au même moment des savants connus de Damas étaient d’accord avec lui et l’ont encouragé à continuer dans son prêche. Parmi eux, il y avait le grand savant Bahjat Albaitar, le cheikh ’Abdoul Fattah al Imam, le cheikh Tawfiq al Barzah et bien d’autres, qu’Allah leur soit clément. Le Cheikh al Albany n’en avait que faire des paroles des gens et de leur opposition, mais bien au contraire ceci ne faisait que le pousser à persister sur la vraie voie. Il s’éduquait à avoir la patience et à supporter le mal (qu’on lui faisait) et ceci comme application du commandement de Louqmane à son fils comme Allah nous le cite dans Son Livre Et il est véritablement comme le dit sur lui un de ses élèves : « Il est comme la pluie qui ne regarde pas sur quelle terre elle va tomber ». Le cheikh prit en main l’étendard du Tawhid et de la Sounnah, et visita beaucoup de savants de Damas et il y a eu entre lui et eux beaucoup de discussions sur des questions du Tawhid, l’attachement fanatique au Madh-hab et les innovations, et ceci, en compagnie du cheikh ’Abdoul Fattah al Imam -qu’Allah lui fasse miséricorde- qui était à l’époque le président de l’association des jeunes musulmans. Le cheikh -qu’Allah lui fasse miséricorde- donnait deux cours par semaine auxquels participaient les étudiants en religion et quelques professeurs d’université. Parmi les livres qu’il a enseignés, il y a : 1- Fath al Majid Charh Kitab at Tawhid (commentaire du livre de l’unicité) de ’Abdour-Rahmane ibn Hassan ibn Mouhammad ibn ’Abdil Wahhab. 2- Ar Rawda an Nadya Charh ad Dourar al Bahya. 3- Minhaj al Islam fil Houkm (la voie de l’islam dans la façon de gouverner) de Mouhammad Assad. 4- Ouçoul al Fiqh (les fondements de la jurisprudence) de ’Abdoul Wahhab Khallaf. 5- Mouçtalah at Tarikh (la science de l’histoire) de Assad Roustoum. 6- Fiqh as Sounnah (la compréhension de la Sounnah) de Sayid Sabiq 7- Al Ba’ith al Hathith Charh Ikhtiçar ’Ouloum al Hadith d’ibn Kathir de Ahmad Chakir. 8- At Targhib wa at Tarhib de al Hafidh al Moundhiri. 19- Ryad as Salihin (Les jardins des vertueux) de an Nawawy. 10- Al Ilmam fa Ahadith al Ahkam d’ibn Daqiq al ’Id. Mais il n’a pas pu terminer ces deux derniers livres à cause de certains cheikhs qui se sont plaints de lui auprès des autorités et il fut emprisonné à peu près six mois. Il avait déjà connu la prison avant cela en 1967 où il y resta un mois. Le cheikh avait des voyages mensuels organisés, au début c’était pour une semaine par mois, puis ce fut trois jours par mois. Le cheikh allait dans les grandes villes comme Halab, Idlab, Alladhiqya, Salmya, Homs, Hama, Arriqah puis des voyages vers la Jordanie avant qu’il ne décide d’y résider dernièrement. Tous ces efforts et ces voyages eurent de très bons fruits, même s’il y avait l’opposition des gens de la passion, cela ne le décourageait pas à continuer. L’enseignement à l’université Islamique de Médine... Avec l’aide d’Allah, élevé soit-Il, puis des efforts continus, de bons ouvrages du cheikh ont vu le jour dans les domaines du Hadith, du Fiqh, de la ’Aquida et autres qui ont montré aux savants ce qu’Allah lui avait donné comme compréhension authentique, grande science, grande compréhension du Hadith, de ses sciences, de ses narrateurs, ainsi qu’un chemin scientifique qui fait du Livre et de la Sounnah le juge et la balance dans tous les domaines, et tout ceci avec la compréhension des pieux prédécesseurs et leur voie dans l’apprentissage et du d’écoulement des règles et des lois. C’est cette voie qu’entreprirent beaucoup de grands savants surtout le cheikh al Islam ibn Taymiya et ses élèves, et ceux qui les ont suivis. Tout ceci rendit le cheikh célèbre, les savants retournaient à lui, les responsables des écoles de science reconnaissaient son degré. Ce qui poussa les responsables de l’université islamique (de Médine) lors de sa fondation, et à leur tête le cheikh et grand savant Mouhammad ibn Ibrahim Âl cheikh -qu’Allah lui fasse miséricorde- le président de l’université islamique à l’époque et le grand Moufti du Royaume d’Arabie Saoudite, de choisir le cheikh al Albany pour le poste de professeur du Hadith, de ses sciences et de sa compréhension à l’université. Le cheikh y resta trois ans, de l’année 1381h jusqu’à la fin de l’année 1383h, en enseignant le Hadith et ses sciences, et pendant cette période il était un bon exemple à suivre dans l’effort, la sincérité et la modestie. Ceci se voyait très bien dans ses assises avec les étudiants pendant les inter-classes et dans les voyages organisés par l’université. Et à cette époque, il était membre du Conseil de l’université. Le retour du cheikh à Damas... Le cheikh est retourné à Damas avec encore une plus grande volonté, et il rejoignit sa pièce qui lui était réservée dans la librairie Adhahirya, et il se remit à étudier et écrire, et il consacra tout son temps à cela. Il délaissa sa boutique (pour réparer les montres) à un de ses frères, puis à son fils après la mort de son frère -qu’Allah lui fasse miséricorde-. Son temps entièrement réservé à l’étude et l’écriture lui permit de présenter au monde islamique encore plus d’ouvrages utiles et de bonnes vérifications qu’on citera dans cette biographie. Les liens avec les savants, leur étonnement et leurs éloges à son encontre... Le cheikh al Albany rencontra beaucoup de savants et d’étudiants en science, et il leur apprenait des choses comme eux lui en apprenaient. Et parmi les savants qu’il a rencontrés, il y a : Le cheikh Mouhammad Hamid al Faqi président de Jama’at Ansar as Sounah al Mouhammadya en Egypte -qu’Allah lui fasse miséricorde- Le grand savant Ahmad Chakir -qu’Allah lui fasse miséricorde-. Il y a eu entre eux et lui des recherches et des discussions bénéfiques dans la science. Le cheikh ’Abdour-Razzaq Hamza -qu’Allah lui fasse miséricorde-. Le docteur et grand savant Mouhammad Taqyouddine Al Hilaly -qu’Allah lui fasse miséricorde- Le grand savant et cheikh al Hafidh Mouhammad al Joundalawy -qu’Allah lui fasse miséricorde- durant la période où il enseignait à l’université islamique de Médine. Le grand savant et cheikh Mouhammad Raghib Attabbakh -qu’Allah lui fasse miséricorde- l’historien de Halab voulu rencontrer le cheikh al Albany, et cela s’est fait par l’intermédiaire du professeur Mouhammad Moubarak -qu’Allah lui fasse miséricorde-. A cette époque, le cheikh al Albany était encore tout jeune, mais le cheikh at-Tabbakh était surpris de ce qu’il entendait sur lui au sujet de sa grande volonté dans le prêche au Livre et à la Sounnah, et son étude des sciences du Hadith. Et il lui donna la permission de rapporter d’après lui ses chaînes de narration et il lui donna son livre : Al anwar al jalya fi moukhtaçar al athbat al halabya. Et en ce qui concerne ses relations avec son excellence le cheikh ’Abdoul ’Aziz ibn ’Abdillah ibn Baz-qu’Allah lui fasse miséricorde-, le président de la direction des recherches scientifiques de l’Ifta et du prêche en Arabie Saoudite, il y avait de très bonnes liaisons entre eux, et ils ont eu des assises et des discussions bénéfiques dans la science lors de leurs rencontres et lorsqu’ils s’écrivaient. Le cheikh ’Abdous-Samad Charafoud-dine un des savants de l’Inde et qui publia après vérification le premier volume de As-Sounanoul Koubra de an-Nassaï et Touhfatoul Achraf de al Mazi. Ils s’écrivaient beaucoup dans le domaine de la science, et une fois il lui écrivit : « Il est parvenu au Cheikh ’Oubeidoullah arRouhmani le président de l’université as-Salafya à Banars (en Inde) une question, provenant de Daroul Ifta à Ryad en Arabie Saoudite, sur un Hadith dont le texte est étrange et dont le sens est étonnant, et qui a un lien proche de notre époque. Et il y a eu unanimité des savants réunis ici pour revenir au plus grand savant de cette époque sur les Hadiths prophétiques qui est le cheikh al Albany » Beaucoup de savants lui ont écrit et lui ont fait savoir qu’il les impressionnait et qu’ils l’aimaient, qu’ils avaient envie de le rencontrer, surtout les savants d’Inde et du Pakistan. Le grand savant ’Oubeidoullah ar-Rouhmany l’auteur de: Mirqat al mafatih Charh Michkat al Maçabih. Le cheikh Mouhammad az-Zamzamy au Maroc qu’il a rencontré et avec qui il y eut des recherches et des discussions dans la science chez lui à Tanger. Et bien d’autres… Beaucoup d’étudiants retournaient à lui, et ceci même encore, durant leurs études et leurs hautes spécialisations pour les diplômes du "Doctorat" et du "Magistère" dans les sciences islamiques. Ils allaient à sa rencontre, l’écoutaient, lui écrivaient et profitaient de lui dans les sciences du Hadith et autres. Parmi eux, il y a le docteur Amine al Miçri -qu’Allah lui fasse miséricorde-, le président du département des études islamiques à l’université islamique de Médine. Et il disait clairement que le cheikh al Albany méritait plus son poste que lui et qu’il en était plus en droit. Il se considérait comme un de ses élèves, et il encourageait les étudiants à profiter de sa présence lorsqu’ils visitaient Médine. Ce même témoignage lui fut donné par le docteur Soubhi As-Salih, ancien professeur du Hadith et de ses sciences à l’université de Damas et à l’université libanaise aujourd’hui. Ainsi que le docteur Ahmad Al ’Assal, président du département de la culture et des études islamiques à l’université de Ryad. Le cheikh Mouhammad Taïb Oukij Al Yousnari, professeur de l’exégèse, du Hadith et du Fiqh à la faculté religieuse de l’université d’Ankara en Turquie et à l’institut islamique supérieur à Konya, lui envoya beaucoup de lettres où il y montre son étonnement pour le cheikh al Albany et où il pose certaines questions concernant la science. Parmi lesquelles, il y a cette lettre datée du 7 Cha’bane 1389h où il dit : « Son excellence, le grand savant et chercheur, le professeur respecté abou ’Abdir-Rahmane Mouhammad Naciroud-dine al Albany (Qu’Allah le protège de tout mal et qu’il rende ses connaissances bénéfiques pour nous), mon cher professeur respecté... Je vous félicite pour votre grande réussite dans le domaine de la science, qu’Allah augmente dans le monde islamique le nombre de gens comme vous. Et en réalité, j’aurai voulu avoir tous vos livres, c’est pour cela que je vous demanderai d’en aviser vos éditeurs pour qu’ils me les envoient à mon adresse et je vous en remercie d’avance » Aussi le docteur ’Abdoul-’Ali ’Abdoul-Hamid Al A’dhamy, le professeur à la faculté des études islamiques à l’université de Beirou au Nigéria, qui lui fit de très bons éloges. Le professeur Ahmad Madh-har Al ’Adhama, président de l’association at-Tamaddou al Islami à Damas, qui fut impressionné de sa science et qui lui permis d’écrire dans sa revue beaucoup d’articles sans faire attention aux dires de beaucoup d’opposants. Il écrit sur lui: « Damas connut son plus grand Mouhaddith, le grand savant Badroud-dine al Housseiny ; et lorsqu’il mourût, la ville n’avait plus d’imam dans les sciences du Hadith vers qui les gens retourneraient, si ce n’est un jeune Arna-outy[1] qui a grandit dans la science et la piété, qui est le professeur Mouhammad Naciroud-dine (al Albany) connu parmi les jeunes pour son travail dans le Hadith et ses sciences, qui a réunit les jeunes autour de lui et fut remarqué. Il a pu avoir des élèves qui apprennent de lui du fait de sa langue arabe claire, de la douceur de ses paroles et ses bonnes discussions. » Aussi le grand savant Mouhammad ’Ata-oullah Hanif, auteur de At-Ta’liqat As-Salafya ’ala Sounane an-Nassa-i qui lui fit des éloges. Et aussi beaucoup d’autres savants et personnalités… Ses efforts dans la science, ses fonctions et ses voyages... Nous avons vu que le cheikh a étudié chez son père certaines sciences comme la grammaire, des livres de Fiqh Hanafi comme Moukhtaçar Al Qaddoury, et il apprit de lui le Coran entièrement avec Tajwid d’après la version de Hafs. Il étudia chez le cheikh Sa’id al Bourhany le livre Maraqi Alfalah dans le Fiqh Hanafi, le livre Choudhour adh-Dhahab dans la grammaire, et certains livres contemporains dans l’éloquence. Il assistait aux assemblées du grand Savant le cheikh Mouhammad Bahjat al Baitar -qu’Allah lui fasse miséricorde-avec des professeurs de al Majma’ al ’Ilmi à Damas parmi lesquels ’Izzoud-dine at-Tannoukhy -qu’Allah lui fasse miséricorde-, ils lisaient le livre Al Hamassa de abou Tamam. La faculté des études religieuses de Damas le choisit pour qu’il vérifie qui a rapporté les Hadiths dans le domaine du commerce, concernant l’encyclopédie du Fiqh islamique que l’université voulait publier (en 1955). Il fut choisit comme Membre dans le bureau du Hadith, qui fut créé à l’époque de l’union entre l’Egypte et la Syrie, pour relire et superviser la publication des livres de la Sounnah. L’université as-Salafya de Banars en Inde lui demanda de venir en Inde pour être le Cheikh du Hadith et il s’excusa de son refus car il était difficile pour lui d’emmener toute sa famille à cause de la guerre qui opposait l’Inde au Pakistan à cette époque. Le ministre de l’éducation saoudien Hassan ibn ’Abdillah Âl Cheikh lui demanda en 1388h d’être le Superviseur de la faculté des hautes études islamiques à l’université de la Mecque. Il fut choisit Membre du haut conseil de l’université islamique de Médine de l’année 1395h à l’année 1398h. Il donna une conférence importante en Espagne, suite à l’invitation de l’union des étudiants musulmans en Espagne, et qui fut publiée plus tard avec pour titre : Al Hadith Houjja binafsih fil ’Aqa-id wal Ahkam (Le Hadith est un argument en lui-même (à part entière) dans les croyances et les règles). Il visita l’émirat du Qatar et y donna une conférence avec pour titre : Manzilatou as-Sounnah fil Islam (la place de la Sounnah dans l’Islam). Il fut envoyé par la direction des recherches scientifiques, de l’Ifta et du prêche (Ryad - Arabie Saoudite) en Egypte, au Maroc et en Grande-Bretagne pour prêcher au Monothéisme et à la vraie voie islamique. Il fut invité à beaucoup de congrès. Il participa à certains et s’excusa à la plupart de ne pouvoir y participer à cause du manque de temps, vu le nombre de ses travaux dans la science. Il visita certains pays européens, il y rencontra les minorités musulmanes ainsi que les étudiants musulmans, et il y donna des cours importants. Les ouvrages et les travaux scientifiques... Le cheikh a laissé beaucoup de livres écrits par lui-même et des travaux scientifiques sur d’anciens ouvrages, dont certains ont été traduits dans d’autres langues. [Ici l’auteur ’Acim al Qar-youty en cita 114 et j’invite les frères et les sœurs à retourner au texte arabe pour voir les titres. Quant à son élève cheikh ‘Ali Hassan al Halaby, il en cite 218 dans son livre Ma’a cheikhina Naçir as-Sounnah wad-Dine.] (Le traducteur) D’après une biographie rédigée par aboul Achbal ’Acim ibn ’Abdillah al Qar-youty, Professeur à l’université islamique de Médine, le 10 Cha’bane 1405h. Traduit en français par : Abou ’Abdir-Rahmane ’Abdoullah Attantany