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Shaikh ‘Abdur-Razzâq Ibn ‘Afîfî Al-Misrî (1323H - 1415H) Son nom, sa filiation et lieu de naissance : Il se nomme Abu Ahmad, ‘Abdur-Razzâq Ibn ‘Afîfî Ibn ‘Atiyyah An-Nûbî. Il est né à Shanshûr, une ville d’Egypte, en l’an 1323 de l’Hégire. Ses études et sa quête de la science : Il fut élevé dans une famille de savants, et débuta ses études primaires et secondaires dans la ville de Shanshûr, lesquelles étaient basées sur le programme d’Al-Azhar. Lorsqu’elles furent achevées, il alla au Caire suivre des études avancées à l’université d’Al-Azhar, et y fut diplômé en l’an 1351 de l’Hégire, obtenant le diplôme le plus prestigieux. Lorsqu’il était au Caire, il rencontra et appris sous l’égide des renommés savants Ahmad Shâkir et Hâmid Al-Fiqqî. Après avoir obtenu son diplôme, il continua en se spécialisant dans le domaine du Fiqh et de Ussûl al-Fiqh et obtint son diplôme dans le Fiqh et l’Ussûl Mâlikî en l’an 1355 de l’Hégire. Ensuite il poursuivit ses études et son acquisition de la science en prenant des livres des savants, en les étudiant et les examinant. Ceux qui l’ont connu et ont vécu auprès lui le décrivent comme ayant une science encyclopédique, possédant diverses aptitudes intellectuelles et étant polyvalent dans toutes les sciences de l’Islam. Ses positions et responsabilités religieuses : Il travailla en qualité d’enseignant dans un institut éducationnel d’Al-Azhar en Egypte en l’an 1356 de l’Hégire, et pendant cette époque, il contrôla et vérifia le livre Al-‘Uluww de l’Imâm adh-Dhahabî. Il dispensait également des cours dans les mosquées à travers ce pays. Il est ensuite allé s’installer à Alexandrie où il participa à la construction de mosquées et à l’instruction du peuple. Il fut choisi pour être le vice-président de la Jamâ’at Ansâr as-Sunnah al-Muhammadiyyah en l’an 1365 de l’Hégire, puis en occupa le poste de Président en l’an 1379 de l’Hégire. En l’an 1368 de l’Hégire, il accomplit la Hijrah dans les régions de Haramayn en Arabie Saoudite, suite à l’invitation du sheikh Muhammad Ibn Ibrâhîm Âli Sheikh (rahimahullah) [Décéda en l’an 1389 de l’Hégire] qui entendit de bons échos et fut impressionné à son sujet. Lorsqu’il était en Arabie Saoudite, il enseigna dans le centre de Dâr at-Tawhîd a Tâ’if. Après deux années d’enseignement dans cet établissement, il alla à ‘Unayzah enseigner dans l’institut éducationnel en l’an 1370 de l’Hégire. Puis vers la fin du mois de Shawâl de l’année 1370 de l’Hégire, il alla à Riyadh pour enseigner dans l’institut d’enseignement sous la direction du sheikh Muhammed Ibn Ibrâhîm Âli Shaikh. On lui attribua un poste d’enseignant dans l’université de Sharî’ah et de langue arabe de Riyadh, dès son ouverture. Puis il fut nommé Président du comité Islamique de la Recherche et de la Fatwa, et fut également un membre du Conseil des Grands Savants. Il occupa ce poste jusqu’à son décès, qu’Allah lui fasse miséricorde [1]. Il était responsable de la supervision d’un certain nombre de traité scientifiques, tels que des rédactions de doctorat, et les thèses pour l’obtention des maîtrises. Il présentait plusieurs cercles d’études dans lesquels il enseignait le Tafsîr du Coran. Ces cours étaient donnés dans la mosquée du sheikh Mohammed Ibn Ibrâhîm à Riyadh. Ensuite, il les dispensa chez lui. Il dirigeait la prière dans la mosquée qui était adjacente à son logement. Il dispensait aussi de temps en temps dans cette mosquée, des cours d’enseignement et des sermons. En plus de cela, il participait aux cérémonies et aux séminaires, tels que l’enseignement de cours pendant la période du Hajj. Ses étudiants : Les plus renommés de ses étudiants sont : 1. Sheikh ‘Abdul-‘Azîz Ibn ‘Abdillâh Âli Sheikh 2. Sheikh ‘Abdullâh Ibn ‘Abdir-Rahmân Al-Ghudayyân 3. Sheikh ‘Abdullâh Ibn Hasan Al-Qu’ûd 4. Sheikh Sâlih Al-Luhaydân 5. Sheikh Sâlih Ibn Fawzân Al-Fawzân Ses qualités et caractéristiques : Le cheikh, qu’Allah lui fasse miséricorde, faisait preuve de beaucoup de sagesse dans son appel et son instruction des gens. Il accomplissait le Hajj chaque année depuis sa Hijrah en Arabie Saoudite. Il était très gentil, généreux et humble. Il était extrêmement patient lors des moments d’épreuves et se consacrait constamment à la glorification et à l’exaltation d’Allah. Parmi les exemples de sa patience, lorsqu’il était affligé d’une hémiplégie [2] qui paralysait la moitié de son corps en l’an 1376 de l’Hégire, et également en l’an 1413 de l’Hégire. Il fit preuve de patience et garda espoir, ensuite Allah l’en a guéri. De même lorsque trois de ses enfants décédèrent lors de son vivant. Son fils ‘Âsim décéda dans une guerre en l’an 1973 de l’année grégorienne. Il appris la nouvelle et fit preuve de patience tout en espérant la récompense d’Allah. Puis son fils, ‘Abdullah, décéda en l’an 1403 de l’Hégire lorsqu’ il était à Jeddah. Sa famille et ses enfants : Le cheikh (rahimahullah) épousa une femme pieuse issue d’une famille pieuse en Alexandrie, avec laquelle il eut de nombreux enfants : il eut huit enfants - cinq garçons et trois filles. Trois de ses fils l’ont précédé dans la mort, comme il fut mentionné. Son rôle dans la Da’wah : Les livres scientifiques les plus appréciés du cheikh étaient : « Al-Mustasfâ » de Al-Ghazâlî, « Al-Muwâfiqât » d’Ash-Shâtibî et « al-Qâmûs al-Muhît » d’Al-Fayrûz Abâdî. Sa principale occupation était dirigée vers l’enseignement, l’éducation, l’instruction et la prononciation de fatwas, lui laissa peu de temps pour écrire des livres et des traités. Une fois, en répondant à une question, il dit : « Je n’ai pas vu beaucoup de nouveautés dans les livres de cette époque, mais plutôt seulement des répétitions de ce qui a déjà été écrit dans le passé, excepté pour les livres du cheikh al-Islâm Ibn Taymiyyah (rahimahullah), dans lesquels vous pourrez trouver beaucoup de science qui n’a pas été entièrement parcourue par les précédents. » Malgré cela, il édita, vérifia et commenta de nombreux ouvrages, comme : 1. Mudhikkirah at-Tawhîd , (Un guide sur le Tawhîd), un traité bénéfique basé sur les notes prises lors de ses cours à l’université. 2. Une vérification et une explication du livre « Al-Ihkâm fî Usûl-il-Ahkâm » de Al-Âmadî, 3. Une explication de At-Tadmuriyyah d’Ibn Taimiyyah, 4. Remarques du livre At-Tabûkiyyah d’Ibn-al-Qayyim 5. Remarques du livre Alfiyyah d’Al-‘Irâqî 6. Ce qui démontre l’immensité de sa science, la précision de sa perspicacité, et l’étendue de son intelligence, sont les notes suivantes, lesquelles sont petites par la taille mais grande par la valeur, c’est ce qu’il a inséré dans les marges du « Sharh Al-‘Aqîdah At-Tahâwiyyah » d’Ibn Abîl-’Izz Al-Hanafî dans lequel il mentionne les références de son commentaire des livres du Sheikh-al-Islâm Ibn Taimiyyah et son élève Ibn Al-Qayyim. Les savants qui ont fait son éloge : Son statut parmi les savants était renommé. C’est la raison pour laquelle il fut nommé Président de la Jamâ’at Ansâr as-Sunnah en Egypte, à l’époque de sa gloire et de son prestige. Sa réputation circula au-delà de sa patrie d’Egypte, c’est la raison pour laquelle le sheikh Muhammed Ibn Ibrâhîm Âli Sheikh, qu’Allah lui fasse miséricorde, l’invita au Royaume d’Arabie Saoudite. Le Roi ‘Abdul-Azîz assistait à ses cours hebdomadaires chaque jeudi. L’imâm Al-Albanî (rahimahullah) le décrivit comme étant : « Un remarquable savant qui fait partie des rares savants chez qui il remarqua possédant une personnalité, des mœurs, une gentillesse et une compréhension des savants ». Il a également dit : « Je l’ai rencontré lors de plusieurs occasions pendant le Hajj. Parfois, j’écoutais ses questions/réponses scientifiques, qui lui étaient posées par des pèlerins recherchant auprès de lui une fatwa, sur divers sujets. Ces réponses étaient précises et révélaient toute l’étendue de sa compréhension et de son suivi évident de la méthodologie des Salaf As-Sâlih ». Le sheikh ‘Abdul-‘Azîz Ibn ‘Abdillâh Âli Shaikh à dit à son sujet : « Le sheikh fait partie de la brillante élite qui a joué un rôle important dans l’éducation des générations ». Le sheikh Sâlih Al-Fawzân a dit : « Il était le sheikh (professeur) des professeurs et un modèle pour les savants Salafî de cette époque. Chaque étudiant de cette génération diplômé des études Islamiques lui est, après Allah, reconnaissant ». Le sheikh Muhammed Lutfî as-Sabbâgh a dit : « Par Allah ! Je n’ai jamais rencontré de savant tel que lui, sur le plan de ses vastes recherches, ses connaissances précises et son excellente mémorisation. » Sa fin : Le cheikh commença à s’affaiblir en l’an 1411 de l’Hégire et fut admis à l’hôpital en l’an 1415 de l’Hégire. Il y resta jusqu’à son décès, qui survint un jeudi matin, cinq jours avant la fin du mois de Rabî’ al-Awwal de l’année 1415 de l’Hégire (1er septembre 1994). La prière funéraire eut lieu dans la Mosquée Centrale de Riyadh, après la prière de la Jumu’ah. Son ancien étudiant, le cheikh ‘Abdul-‘Azîz ‘Âli Sheikh présida sa prière funéraire, qu’Allah lui fasse miséricorde. Post-Scriptum : Auteur : Divers auteurs Source : Al-Asalâh (volume 13/14, p. 32-34) Traduit par : L’équipe de Sounna.com Notes : [1] Note du traducteur : Il était au service de ce comité de Grands Savants avec le Sheikh Ibn Bâz, lequel était à la tête du comité, le Sheikh ‘Abdullah Ibn Qu’ûd et le Sheikh Abdullah Ibn Ghudayyân. [2] Note du traducteur : C’est une totale ou partielle paralysie d’un côté du corps et est la conséquence d’une maladie ou une blessure des centres moteurs du cerveau (Merriam - Dictionnaire Webster) Biographie de l’ifta: L’Honorable Cheikh `Abd-Ar-Razzâq ibn `Afîfî ibn `Atiya Sa Naissance: Il est né à Chanchoûr qui est un village d’Achmoûn relevant de la province de Menoufia en 1323 H. Son Parcours Scientifique: Il a effectué le cycle primaire et le secondaire, puis le cycle supérieur. A la fin de ce dernier, il a passé l’examen et a obtenu le diplôme international en 1351 H. Ses études spécialisées ont porté sur la branche du Fiqh et des Oussouls et il en a obtenu le diplôme après l’examen. Tout son parcours s’est effectué à l’Université Al-Azhar au Caire. Son Parcours Professionnel: Il a été désigné comme enseignant aux instituts scientifiques d’Al-Azhar où il a travaillé pendant quelques années, puis il a été muté au Royaume d’Arabie Saoudite comme enseignant relevant du ministère de l’éducation saoudien en 1368 H, correspondant à l’an 1949. Il a enseigné à Dar At-Tawhid à Taïf. Deux ans plus tard, il a été désigné à l’Institut Scientifique d’Onaizah au mois de Moharam en 1370 H. A la fin du mois de Chawâl de l’année 1370 H, il a été muté à Riyad pour enseigner aux Instituts Scientifiques qui sont présidés par Son Eminence Cheikh Mohammad ibn Ibrâhîm Al Cheikh. Par la suite, il été désigné comme enseignant aux facultés de Charia et de langue. Puis il a été nommé directeur de l’Institut Supérieur des Magistrats en 1385 H. Il a ensuite occupé un poste au sein de la Présidence Générale de la Direction des Recherches Scientifiques, de la Délivrance de Fatwas, du Prêche et de l’Orientation en 1391 H en tant que vice-président du Comité Permanent des Recherches Scientifiques et de Délivrance de Fatwas en plus de sa désignation en tant que membre du Comité des Grands Oulémas au Royaume d’Arabie Saoudite. Allah l’a doté de talents exceptionnels dans le domaine de la mémorisation, de l’observation et des connaissances. Il a consacré ses efforts à la recherche du savoir en dehors des galeries d’Al-Azhar. Il s’est spécialement intéressé aux sciences de la langue, de l’exégèse (Tafssîr), des Oussouls, des dogmes (`Aqâ’id), de la Sunna et du Fiqh à tel point que lorsqu’il parlait de l’un de ces domaines, on pouvait croire qu’il s’agissait de sa spécialité pour laquelle il s’est consacré durant toute sa vie. Il s’est appliqué dans l’étude des états des sectes. Tout cela a fait que les étudiants s’adressaient à lui et l’écoutaient à tout moment. Son savoir a été utile à bien des personnes. Il encadrait les mémoires de certains étudiants du cycle supérieur et prenait part aux soutenances. En plus, il donnait des cours dans la mosquée aux étudiants tant que cela lui était possible, il organisait des conférences et il participait aux activités de sensibilisation lors de la période du Pèlerinage (Hadj).
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Né en 1380 en Palestine, Machhour Hassan Al-Salman Abou Oubeyda est un savant vivant aujourd’hui en Jordanie. Il est un des illustres élèves de Cheikh Al-Albany. Brève biographie : Sa famille, son éducation et sa quête de science : Il a grandi au sein d’une famille pieuse et rigoureuse en matière de religion. Il émigra lui et sa famille en Jordanie (1387 H / 1967 G) suite à l’oppression des sionistes israéliens et s’installa à Amman. Il y étudia son cursus secondaire et s’inscrivit à la Faculté de Droit (Charia) en (1400H/1979), Section (jurisprudence et ses fondements). Il étudia une bonne partie de ces livres illustres : Al-Majou’ de An-Nawawi, et Al-Moughni d’Ibn Qudama, et l’exégèse d’Ibn Kathir et celle d’Al-Qurtubi, et le recueil authentique d’Al-Bukhari et celui de Muslim avec leurs deux explications réciproques d’Ibn Hajar et d’An-Nawawi. Les deux savants avec qui il apprit le plus : 1. Le grand savant, l’illustre érudit du hadith Mouhammed nasserouddine Al-Albany qu’Allah lui fasse miséricorde ! 2. L’illustre savant de jurisprudence Mustapha Az-Zarqa, qu’Allah lui fasse miséricorde. Les efforts déployés dans l’appel à l’islam : 1. Fondateur et rédacteur de la revue (Al-Assâlah الأصالة ), publiée en Jordanie, 2. Fondateur du Centre d’études de l’Imam Al-Albany pour les études islamiques et les recherches scientifiques, 3. Donne de nombreuses assises de science et de fatwas, 4. Participe aux émissions de la chaine télévisée Al-Athar, 5. Participation à différents séminaires et colloques religieux en Jordanie notamment. 6. Surtout il est l’auteur de nombreux livres bénéfiques connus pour leur rigueur scientifique et de nombreuses vérifications et annotations d’anciens ouvrages tout aussi utiles pour la communauté. Les savants qui l’ont loué : Le Cheikh Al-Albany l’a souvent loué dans ses assises comme ici dans son livre (Al-Silssila As-Sahiha) (1 / 903), il dit : (Tout ce que j’ai mentionné plus haut, je l’ai puisé des annotations faites du livre Al-Khilâfiyât de l’honorable frère Machhour hassan.) Aussi, Cheikh Bakr Abou Zayd l’a loué dans la préface de la vérification du livre ((Al-Mouwâfaqât)) de cheikh machhour, il y a dit : ((... Combien j’espérais voir ce livre imprimé, vérifié et rendu plus aisé comme il sied à sa stature... jusqu’à ce qu’Allah le généreux facilita par sa grâce cette requête sous la plume du grand érudit, le vérificateur, le Cheikh Machhour Hassan Âl-Salmân.)) Aussi Cheikh Bakr le loua grandement dans la préface du livre écrit par Cheikh Machhour Hassan : (Des livres contre lesquels les savants ont mis en garde). Qu’Allah le préserve et le récompense ! Son site officiel : www.mashhoor.net
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Ce grand imam, Abou Al-Hassan est né en 821 de l’hégire et décéda en 875. Il est l’auteur du deuxième livre authentique concernant les hadiths du Prophète (sur lui la paix). Qu’Allah lui fasse miséricorde. Brève biographie : La vie de l’imam Mouslim: …Son nom : Abou al Hussayn Mouslim ibn al Hajjàj ibn Mouslim ibn Ward an Naysàbùri était originaire d’une tribu arabe d’où est tiré son nom de famille : Al Quchayri. Quant à An Naysàbùri c’est un dérivé du nom de son pays de séjour, le Nichapour, une grande cité du Khorassan. Sa date de naissance, incertaine, se situe autour de 204 ou 206 de l’hégire. …Son enfance : Le milieu où il a été élevé lui a facilité l’apprentissage de la science utile. En effet, le Nichapour était un pays animé par les sciences de la loi islamique. On y trouvait de nombreux enseignants et étudiants. Son père était parmi ceux qui s’intéressaient à la science et c’est probablement lui qui l’a encouragé dans ce chemin. Dés l’âge de 12 ans (ou 14 ans) il participait aux séances de Hadith. Deux ans plus tard, à l’occasion de son pèlerinage (il était encore un garçon imberbe), il rencontra les savants de la Mecque ainsi que d’autres savants alors qu’il était sur la route du voyage. Il entreprit de nombreux voyages (autour du Khorassan, en Irak, au Hidjaz, dans le Châm, en Egypte ...) en quête de Hadith à cause de la dispersion des transmetteurs. …Sa quête de la science : Il avait placé la science du Hadith en tête de ses préoccupations, qui consiste à connaître les contextes du Hadith, ses chaînes de transmetteurs, ses énoncés.... dans le but de les préserver et d’en distinguer l’authentique du faible. Son recueil SAHIH MOUSLIM est considéré par l’ensemble de la nation musulmane comme étant la seconde source dans l’autorité sunnite après SAHIH AL BOUKHARI. L’élaboration de cette oeuvre dura 15 années pendant lesquels l’Imam Mouslim ne cessa de la remanier et de la corriger. Il dira à son propos: "J’ai exposé ce répertoire de 300 000 traditions entendues". Et il ajoutera: "Je n’ai rien inséré à ce recueil sans argument et je n’ai rien exclu sans argument". Il connaissait les noms, les surnoms, les noms de famille, la généalogie, l’histoire et les décès des transmetteurs du Hadith, comme un vérificateur perspicace. Il les critiquait ou les louait afin de distinguer les dignes de confiance des médiocres. Il est aussi compté parmi les pionniers de la science du Hadith défectueux qui est la science la plus subtile et la plus ardue. Il était digne de confiance et réputé pour sa grande mémoire. Il cita le nom de ses professeurs dans ses ouvrages. Ad Dhahabi en a compté 220, mais en réalité la liste est beaucoup plus longue. Il a suivi les enseignements de l’imam al Boukhari qu’il accompagnait partout pendant une longue période. Ad Daraqutni raconte: "Sans al Boukhari, Mouslim n’aurait rien pu". Malgré cela, il critiquait indirectement la méthode de travail de ses professeurs: al Bukhari et al Madini, ce pour quoi il reçu de nombreux reproches de la part des savants. C’est probablement pour cela qu’il ne rapporta pas d’après al Madini. Il ne rapporta pas non plus selon al Boukhari et Ad Dhuhli par souci de rester neutre dans l’affaire qui opposait ces deux professeurs : Mouhammad ibn Yahyia Ad Dhuhli prétendait que al Boukhari disait que le Coran était une création. Al Boukhari, innocent de toute accusation, disait plutôt que le Coran était la parole d’Allah, le Très Haut, non créée. Pourtant, Ad Dhuhli avait interdit à ses élèves de fréquenter al Boukhari, jusqu’à ce que celui-ci quitta le Nichapour. Au cours de ce calvaire, tout le monde rompait les liens avec al Boukhari, à l’exception de Mouslim qui faisait cause commune avec lui. Lors d’une séance d’enseignement ad Dhuhli fit une remarque au sujet de al Boukhari, Mouslim se leva et s’en alla, après quoi, Mouslim rassembla tout ce qu’il avait écrit d’après lui et le renvoya à son domicile. Il s’occupa de diffuser son savoir à travers le monde par sa langue et par sa plume. Il fut d’ailleurs l’un des premiers à conserver en livre les traditions, ce qui était à l’époque assez rare. Parmi ses œuvres, il y en a qui ont été conservées, d’autres ont été égarées. Mais la majeure partie traitait du domaine du Hadith. …Sa fin : Mouslim, Qu’Allah lui fasse miséricorde, s’est éteint dans la soirée du dimanche au mois de Rajab en l’an 261 de l’hégire dans le pays du Nichapour. Il était âgé de 50 et quelques années. Prions qu’Allah lui accorde Sa miséricorde et Sa satisfaction. Autre biographie : …Son nom : Abou al Hussayn Mouslim ibn al Hajjàj ibn Mouslim ibn Ward an Naysàbùri était originaire d’une tribu arabe d’où est tiré son nom de famille : Al Quchayri. Quant à An Naysàbùri c’est un dérivé du nom de son pays de séjour, le Nichapour, une grande cité du Khorassan. Sa date de naissance, incertaine, se situe autour de 204 ou 206 de l’hégire. …Son enfance : Le milieu où il a été élevé lui a facilité l’apprentissage de la science utile. En effet, le Nichapour était un pays animé par les sciences de la loi islamique. On y trouvait de nombreux enseignants et étudiants. Son père était parmi ceux qui s’intéressaient à la science et c’est probablement lui qui l’a encouragé dans ce chemin. Dés l’âge de 12 ans (ou 14 ans) il participait aux séances de Hadith. Deux ans plus tard, à l’occasion de son pèlerinage (il était encore un garçon imberbe), il rencontra les savants de la Mecque ainsi que d’autres savants alors qu’il était sur la route du voyage. Il entreprit de nombreux voyages (autour du Khorassan, en Irak, au Hidjaz, dans le Châm, en Egypte ...) en quête de Hadith à cause de la dispersion des transmetteurs. …Sa quête de la science : Il avait placé la science du Hadith en tête de ses préoccupations, qui consiste à connaître les contextes du Hadith, ses chaînes de transmetteurs, ses énoncés.... dans le but de les préserver et d’en distinguer l’authentique du faible. Son recueil SAHIH MOUSLIM est considéré par l’ensemble de la nation musulmane comme étant la seconde source dans l’autorité sunnite après SAHIH AL BOUKHARI. L’élaboration de cette oeuvre dura 15 années pendant lesquels l’Imam Mouslim ne cessa de la remanier et de la corriger. Il dira à son propos: "J’ai exposé ce répertoire de 300 000 traditions entendues". Et il ajoutera: "Je n’ai rien inséré à ce recueil sans argument et je n’ai rien exclu sans argument". Il connaissait les noms, les surnoms, les noms de famille, la généalogie, l’histoire et les décès des transmetteurs du Hadith, comme un vérificateur perspicace. Il les critiquait ou les louait afin de distinguer les dignes de confiance des médiocres. Il est aussi compté parmi les pionniers de la science du Hadith défectueux qui est la science la plus subtile et la plus ardue. Il était digne de confiance et réputé pour sa grande mémoire. Il cita le nom de ses professeurs dans ses ouvrages. Ad Dhahabi en a compté 220, mais en réalité la liste est beaucoup plus longue. Il a suivi les enseignements de l’imam al Boukhari qu’il accompagnait partout pendant une longue période. Ad Daraqutni raconte: "Sans al Boukhari, Mouslim n’aurait rien pu". Malgré cela, il critiquait indirectement la méthode de travail de ses professeurs: al Bukhari et al Madini, ce pour quoi il reçu de nombreux reproches de la part des savants. C’est probablement pour cela qu’il ne rapporta pas d’après al Madini. Il ne rapporta pas non plus selon al Boukhari et Ad Dhuhli par souci de rester neutre dans l’affaire qui opposait ces deux professeurs : Mouhammad ibn Yahyia Ad Dhuhli prétendait que al Boukhari disait que le Coran était une création. Al Boukhari, innocent de toute accusation, disait plutôt que le Coran était la parole d’Allah, le Très Haut, non créée. Pourtant, Ad Dhuhli avait interdit à ses élèves de fréquenter al Boukhari, jusqu’à ce que celui-ci quitta le Nichapour. Au cours de ce calvaire, tout le monde rompait les liens avec al Boukhari, à l’exception de Mouslim qui faisait cause commune avec lui. Lors d’une séance d’enseignement ad Dhuhli fit une remarque au sujet de al Boukhari, Mouslim se leva et s’en alla, après quoi, Mouslim rassembla tout ce qu’il avait écrit d’après lui et le renvoya à son domicile. Il s’occupa de diffuser son savoir à travers le monde par sa langue et par sa plume. Il fut d’ailleurs l’un des premiers à conserver en livre les traditions, ce qui était à l’époque assez rare. Parmi ses œuvres, il y en a qui ont été conservées, d’autres ont été égarées. Mais la majeure partie traitait du domaine du Hadith. …Sa fin : Mouslim, Qu’Allah lui fasse miséricorde, s’est éteint dans la soirée du dimanche au mois de Rajab en l’an 261 de l’hégire dans le pays du Nichapour. Il était âgé de 50 et quelques années. Prions qu’Allah lui accorde Sa miséricorde et Sa satisfaction. D’après le CD Rom Al Bayane : les Hadiths recensés par al Boukhari et Mouslim Résumé par Oummou ‘Abdir-Rahmane. Autre biographie : L’imâm Mouslim (que Dieu lui accorde Sa miséricorde) L’imâm Mouslim est une des grandes références du hadîth. Son nom est souvent associé à celui de l’imâm Al-Boukhârî, et il est surnommé « l’imâm des savants du hadîth ». Son cheikh Mouhammad Ibnou Bachchâr disait des traditionnistes de son époque : « Ceux qui ont le mieux retenu les ahâdîth sur terre sont au nombre de quatre, Aboû Zour’ah Ar-Râzî à Rayy, Mouslim à Naysâboûr, ’Abdoullâh Ad-Dârimî à Samarqand et Mouhammad Ibnou Ismâ’îl Al-Boukhârî à Boukhârâ ». Mais l’élève et ami de Mouslim, Ahmad Ibnou Salamah An-Naysâboûrî précisait à son propos : « J’ai vu Aboû Zour’ah et Aboû Hâtim donner la prééminence à Mouslim Ibnou-l-Hajjâj par rapport aux autres sommités du hadîth de son époque ». Ses origines Aboû-l-Houssayn Mouslim Ibnou Al-Hajjâj Al-Qouchayrî An-Naysâboûrî naquit en l’an 204 H (206 H selon d’autres versions) à Naysâboûr, une ville de la province iranienne du Khorâsân. Sa famille appartenait à la tribu de Qouchayr, issue du clan arabe de Banoû Rabi’ah. Cette tribu joua un rôle important dans l’histoire de l’Islâm, et beaucoup de ses membres furent des compagnons du Prophète . Après les conquêtes musulmanes, de nombreuses familles arabes émigrèrent vers les nouvelles provinces, où plusieurs de leurs chefs exercèrent des fonctions notables à l’instar de Kathoûm Ibnou Iyâz, gouverneur de l’Afrique. Les ancêtres de Mouslim occupèrent aussi des postes importants à l’époque des quatre califes bien guidés. Les parents de Mouslim étaient très pieux : son enfance fut donc bercée par le constant rappel de Dieu. Le père, traditionniste de renom en son temps, légua non seulement une grande fortune à Mouslim, mais également une remarquable piété. Doté d’une mémoire exceptionnelle, le futur docte s’initia très jeune à l’apprentissage de la chari’ah (loi islamique). Agé de treize ans, il fut enrôlé dans les sciences du hadîth par son professeur Yahyâ At-Tamîmî. Il quitta sa terre natale à 16 ans pour effectuer son pèlerinage, et profita de sa présence à la Mecque pour assister aux cours de hadîth de ’Abdoullâh Ibnou Maslamah Al-Qa’nabî. Puis, il se rendit à Koufa pour s’asseoir aux séances de hadîth d’Ahmad Ibnou Yoûnous. Ses professeurs et ses élèves Mouslim suivit d’abord l’enseignement des savants de sa région natale, le Khorasân. Puis il fit route vers Rayy (près de Téhéran) où il rencontra l’honorable imâm Aboû Zour’âh Ar-Râzî. Il continua à accumuler le savoir des traditionnistes de Koufa, Bassora et Baghdâd où il s’est rendu plusieurs fois ; lors de son dernier passage à Baghdâd en 259 H, ce fut son tour d’enseigner les sciences du hadîth. A la Mecque et à Médine, il assista aux leçons d’illustres savants de son époque, notamment Ismâ’îl Ibnou Ouways et Sa’îd Ibnou Mansoûr. Al-Khatîb Al-Baghdâdî, Ibnou ’Asâkir et As-San’ânî rapportaient que Mouslim aurait aussi étudié au Châm (Syrie, Liban et Palestine), ce que réfutait l’imâm Adh-Dhahabî, dont l’opinion était qu’il ne fit que passer par cette contrée pour atteindre l’Egypte. Il comptait parmi ses professeurs le jurisconsulte et hâfidh Ishâq Ibnou Rahwayh, l’imâm Ahmad Ibnou Hanbal, le spécialiste de la science du jarh et atta’dîl Yahyâ Ibnou Ma’în, ‘Oubaydoullâh Al-Qawarirî, Qoutayba Ibnou Sa’îd, ‘Abdoullâh Ibnou Maslamah Al-Qa’nabî, Harmalah Ibnou Yahya et bien d’autres. Après ces déplacements, il s’installa à Naysaboûr où il rencontra l’imâm Al-Boukhârî. Découvrant les vastes connaissances et le noble caractère de ce brillant érudit, il s’attacha à lui jusqu’à sa mort. Il assistait aussi aux cours de Mouhammad Ibnou Yahya Adh-Dhouhlî, mais lorsque surgit la divergence entre ce dernier et l’imâm Al-Boukhârî au sujet de la création du Saint Coran, Mouslim resta fidèle à son enseignant favori et ne fréquenta plus Adh-Dhouhlî. Beaucoup d’étudiants ont bénéficié des connaissances de l’imâm Mouslim. Certains devinrent célèbres et occupèrent une position prépondérante : Aboû Hâtim Ar-Râzî, Moûssâ Ibnou Hâroûn, Ahmad Ibnou Salâmah, Aboû ‘Issâ At-Tirmidhî, Aboû Bakr Ibnou Khouzaymah, Aboû ‘Awânah, Yahyâ Ibn Sâ’id et Aboû Bakr Mouhammad Ibnou An-Nadhîr Al-Jârûdî. Son travail Mouslim rédigea de nombreux ouvrages et traités sur le hadîth, le plus important étant sa compilation « Al-Jami’ As-Sahîh », plus connu sous l’appellation de « Sahîh Mouslim » qu’il débuta à 29 ans et qu’il acheva quinze années plus tard. Son labeur regroupait 300000 ahâdith, mais après une étude critique appliquée, il n’en sélectionna que 4000 pour son recueil. Plusieurs savants estiment que cet ouvrage est le plus authentique après « Sahîh Al-Boukhârî ». La caractéristique de son excellent ouvrage, c’est la sélection pointilleuse d’ahâdîth dépourvus de défauts et acceptés à l’unanimité par de grands savants en la matière. Son chef-d’œuvre doit aussi sa popularité à la classification méthodique des différents ahadîth qu’il a choisit de ne mentionner qu’une seule fois avec leurs diverses chaînes de transmission. Il se compose de 54 chapitres, eux-mêmes subdivisés en sous-chapitres. Mouslim fut grandement reconnu pour son aisance à agencer les ahadîth entre eux. Cette qualité lui est propre car même Al-Boukhârî n’avait pas atteint ce niveau dans la disposition des textes. On peut lire dans la préface du commentaire de « Sahîh Mouslim » d’An-Nawâwî : « [ce livre] lui a conféré une agréable renommée et l’a comblé d’éloges jusqu’au Jour du Jugement ». Quant à al-hâfidh Ibnou-s-Salâh, il affirmait : « Par son recueil, Dieu - que Son Nom soit exalté - l’a élevé tel un astre. Il est devenu ainsi un Imâm, un argument, dont le nom est mentionné en permanence dans les sciences du hadîth ainsi que dans d’autres sciences ». Même si, pour certains doctes tel l’imâm An-Nassâ’î, le « Sahîh » de Mouslim dépasse par ses qualités l’œuvre d’Al-Boukhârî, la majorité des savants penchent pour Al-Boukhârî pour la simple raison qu’il était l’initiateur du méticuleux recensement des paroles prophétiques, et n’avait bénéficié de l’expérience de quiconque auparavant pour un tel projet. Mouslim, lui, a profité du savoir et du recul de son maître dans cette entreprise ; il reconnaît d’ailleurs la supériorité de son prédécesseur. Ad-Daraqoutnî soulignait même que « sans Al-Boukhârî, Mouslim n’aurait rien pu ». En matière de sciences du hadîth, toutes les traditions reconnues à la fois par Al-Boukhârî et Mouslim portent la mention « mouttafaqoun ‘alayh » (« ils s’accordent dessus »). Plusieurs publications complètent sa bibliographie : - « Kitâbou-l-Mousnad Al-Kabîr », - « Al-Jamî’ou-l-Kabîr », - « Kitâbou-l-Asma’ wa-l-Kounya », - « Kitâbou-l’ilal », - « Tabaqât At-Tabi’în », - « Al-Mounfaridât wa-l-Wijdân », etc. D’aucunes ont sombré dans l’oubli : - « Awlâd As-Sahâbah » (« Les Fils des Compagnons ») ; - « Al-Ikhwâ wa-l-Akhawât » (« Les Frères et les Sœurs ») ; - « Al-Aqrân » (« Les Paires ») ; - « Awhâm Al-Mouhadithîn » (« Les illusions des Mouhaddiths ») ; - « Dhikr Awlâd Al-Houssayn » (« Mention des Fils d’Al-Houssayn »), - « Machâyikh Mâlik » (« Les cheykhs de Mâlik »), - « Machâyikh Ath-Thawrî » (« Les cheykhs d’Ath-Thawrî »), - « Machâyikh Chou’bah » (« Les cheykhs de Chou’bah »). Les livres inspirés de « Sahîh Mouslim » Beaucoup de savants s’attelèrent à la rédaction de commentaires de « Sahîh Mouslim » : Al-Qâdî ‘Iyâd a élaboré « Ikmâl Al-Mou’lim bi Fawâ’idi Mouslim », An-Nawâwî a écrit « Al-Minhâj fî Charh Sahîh Mouslim Ibnou-l-Hajjâj », etc. D’autres s’engagèrent plutôt dans la composition d’ouvrages traitant des rapporteurs cités dans la compilation : Ibnou Manjawih Al-Asbahânî est l’auteur de « Rijâl Sahîh Mouslim » (« Les hommes de Sahîh Mouslim »), Ibnou Chirbîn Al-Ansârî rédigea « Rijâl Mouslim Ibnou-l-Hajjâj » (« Les hommes de Mouslim Ibnou-l-Hajjâj ») et al-hâfidh Adh-Dhahabî écrivit « Tasmiyâtou Rijâli Sahîhi Mouslim Alladhîna Infarada bihim ’ani-l-Boukhârî » (« Mention des hommes de Sahîh Mouslim qu’Al-Boukhârî n’a pas cités »). Plusieurs abrégés, tronquant les répétitions et des chaînes de transmission, sont apparus : « Moukhtasar Sahîh Mouslim » (« L’Abrégé de Sahîh Mouslim ») de l’Imâm Al-Qourtoubî, « Al-Jâmi’ Al-Mou’lim bi Maqâsidi Jâmi’ Mouslim » (« La Somme informant des finalités de la Somme de Mouslim ») d’Al-Moundhirî. « Sahîh Mouslim » et « Sahîh Al-Boukhârî » se sont même côtoyés dans un même ouvrage élaboré par des érudits de la génération précédente : Al-Jawzaqî et Al-Baghawî. Ach-Chinqîtî composa « Zâd Al-Mouslim fîmâ ittafaqa ’Alayhi Al-Boukhârî wa Mouslim » (« Les provisions du musulman sur les ahadîth agréés par Al-Boukhârî et Mouslim »). Mouhammad Fu’âd Abdoul-Bâqî a quant à lui rédigé « Al-Lou’lou’ou wa-l-Marjân fîma-tafaqa ’alayhi Ach-Chaykhân ». Sa fin Mouslim partageait son temps entre l’enseignement et l’écriture. Il était tellement absorbé par son travail qu’il y passait ses nuits. Il ne survécut pas à la maladie et n’acheva pas le traitement d’une question posée lors de ses cours. Il décéda une nuit du mois de Rajab en 261 H (875 ap. J.-C.) à l’âge de 57 ans et fut inhumé dans les environs de Naysâboûr. Paix à son âme, lui qui a tant contribué au savoir islamique.
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