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أعلام وشخصيات

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    Prédicateur thaïlandais.

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    Biographie de cheikh Mohammad ibn Abdul-Wahab L’imam, le cheikh Muhammad, fils d’Abdul-Wahâb, fils de Sulaymân fils d’Alî fils de Muhammad [….] est un descendant de la tribu des Banû Tamîm. Il est né dans le village de Uyaynah en l’an 1115 H. (1703G), dans une famille de gens de religion, de science et d’honneur. Son père était un grand savant et son grand –père Sulaymân ibn Alî était le savant de Najd de son époque. Muhammad apprit le Coran par cœur avant l’âge de dix ans, et il étudia le Fiqh hanbalite. Il était l’objet de l’admiration de son père, vue sa mémoire impressionnante. Il consultait souvent les livres d’exégèse du Coran (Tafsir) et de Hadith.Il fournissait, nuit et jour, des efforts pour apprendre la science. Il entreprit de voyager pour acquérir la science tout d’abord dans la région de Najd même, puis vers Makkah où il étudia avec les savants ; il continua son périple vers al- Madinah, où il étudia notamment avec le cheikh Abdullah ibn Ibrahîm Al-shammarî, auteur de livre Al-Adhd ul-Fâ’idh fi Sharh’Alfiyyat il-Farâ’idh, qui lui apprit les règles de l’héritage. Ce dernier lui fit rencontrer le cheikh du Hadith, Muhammad Hayât As-Sindî, avec qui il apprit les sciences du Hadith et ses rapporteurs (Ilm ur-rijâl ), et qui lui décerna l’autorisation d’enseigner les livres principaux tels que Sahîh Al-Bukhârî, Sahîh Muslim… Doté d’une grande intelligence, il consacra sa vie à étudier, à faire des recherches et à écrire. Il retenait avec une grande facilité tout ce qu’il lisait et ne se lassait jamais d’écrire. Il a notamment recopié de nombreux ouvrages d’Ibn Taymîyyah et de son élève, Ibn Qayyim al-Jawzîyyah – qu’Allah leur fasse miséricorde – et l’on trouve ces précieux manuscrits conservés dans les musées. À la mort de son père, il commença à prêcher ouvertement le message essentiel de l’islam, at-Tawhid, à la manière des Pieux Prédécesseurs (as-Salaf). Il dénonçait le polythéisme (ash-Shirk) sous toutes ses formes, les innovations (al-Bida) des sectarismes et les choses détestables (al-Munkar). À cette époque, les gens de la péninsule arabique étaient revenus à toutes sortes de pratiques idolâtres (ash-Shirk) et à fortiori, ne se conformaient que peu aux rituels (al-Ahkâm) de l’islam. Le cheikh les incita à retourner à l’islam des origines, celui du Prophète et des Compagnons. Il retourna vers sa terre d’origine où il se heurta tout d’abord à des problèmes avec les notables, puis conclut une alliance avec le prince Muhammad Ibn Sa’ûd, prince de Dir’îyya village proche de Riyad. Ensemble grâce à Allah, puis grâce à la Da’wah du cheikh et l’autorité et la puissance du prince, ils réalisèrent l’unité des tribus arabes, sous la bannière du Tawhîd. Lorsqu’ils eurent épuisé tous les moyens pacifiques, et que certaines tribus constituaient un obstacle à la propagation de la parole d’Allah, ils leur déclarèrent la guerre. Celle-ci prit fin en 1773 avec la conquête de Riyad. Le cheikh se consacra ensuite entièrement à l’enseignement et à l’écriture. Son célèbre Kitâb ut-Tawhîd (le livre de l’unicité) qu’il avait écrit à Huraymalah trente ans plus tôt, était enseigné partout. Il écrivit de nombreux essais et livres dont : 1- Le résumé de Sahîh Al-Bukhârî 2- Kitâb ut-Tawhîd (le livre de l’unicité) 3- Kashf ush-Shubuhât fit-Tawhîd (L’élucidation des équivoques concernant le Tawhîd) 4- Kitâb ul-Kabâ’ir (le livre des péchés graves) 5- Arba atu Qawâ id fit-Tawhîd (Quatre règles concernant l’Unicité) 6- Le résumé de Zâd ul-Maâd (d’Ibn ul-Qayyim) 7- Istinbât ul-Qur’ân (Les déductions faites à partir du Coran) 8- Ahâdîth ul-fitan (Hadîths concernant les troubles) 9- Mukhtasar us-Sîrat in-Nabawîyya (Le résumé de la biographie du prophète) 10- Fadhâ’il ul-Islâm (Les mérites de l’Islam) 11- Usûl ul-Imân (Les fondements de la foi) 12- Tafsîr ul-Qur’ân (Le commentaire du Coran) 13- Le résumé de al-Insâf 14- Le résumé de al-Sharh ul-Kâbîr 15- Massâ’il ul-Jâhilîyya (Les questions concernant les pratiques de la période anté-islamique) 16- Mufîd ul-Mustafîd 17- Thalâthat ul-Usûl (Les trois principes fondamentaux) 18- Adâb ul-Mashyi ilâ-s-Salât (La façon dont il convient de se rendre à la prière) Avant de mourir, en 1206 H. (1792 G), le cheikh Muhammad ibn Abdul-Wahâb verra le Tawhîd régner sur la péninsule arabique et ses environs, les prêcheurs se multiplier, et les drapeaux des partisans du polythéisme (Shirk) et des innovateurs tomber. Ses enfants Abdullah, Alî, Hussayn et Ibrâhîm lui succédèrent dans le prêche (Dawah) et ses descendants (la famille Âl Cheikh), hommes de sciences et de piété, continuent encore aujourd’hui à jouer un rôle capital dans la vie religieuse de leur pays, occupant les rangs de ministre des affaires religieuses, Mufti et juges dans les tribunaux islamiques. Nous demandons à Allah de préserver les bénéfices de cette Dawah, de nous guider et faire de nous des guides sur sa voie, car c’est lui le Garant du succès, le Tout-Puissant. Autre biographie : Cheikh Mouhammad ibn ‘Abdil Wahhab ibn Souleyman ibn’Ali ibn Ahmad ibn Rachid at-Tamimi –Qu’Allah lui fasse miséricorde- naquit en l’an 1115 de l’hégire (1703 AC) à ‘Uyayna au nord de Ryad. Il y grandit avec son père sous le règne de ‘Abdoullah ibn Mouhammad ibn Hamad ibn Mou’amar. Il a appris le Coran à l’âge de 10 ans. Pubère à l’âge de 12 ans, son père le jugea apte à diriger la prière en commun et le maria. Il a étudié le Madhab Hanbalite, l’exégèse du Coran (Tafsir) et le Hadith auprès de son père. Dès sa jeunesse, il avait une préférence pour les ouvrages du Cheikh al Islam ibn Taymiyya ainsi que ibn al Qayyim (Puisse Allah leur accorder Sa miséricorde). Après son Hajj, il se rendit à Médine étudier auprès du cheikh ‘Abdoullah ibn Ibrahim ibn Seyf avec qui, il eut une entente harmonieuse : tous deux étaient hostiles à l’égard des actes détestable d’innovations et de Chirk (association) majeurs et mineurs fondés sur de fausses croyances. S’il quitta le Nejd, c’est pour partir à la recherche du savoir utile pour mieux s’armer religieusement en vue de mener l’action qu’il avait décidé d’entreprendre pour diffuser l’appel au Tawhid et se livrer au combat dans le chemin de Dieu .Ensuite, il repartit pour le Nejd, puis pour Basra, où il commença à rédiger des livres de très grande qualité concernant l’innovation, les fausses croyances et l’imploration des morts ; il fut démenti, maltraité puis chassé. Il retourna au Nejd étudier auprès de son père et diagnostiqua le mal qui s’étendait sur la région : pratiques religieuses idolâtres, instabilité politique, guerres incessantes… Il lança son appel à Huraymilla en expliquant les règles du Tawhid : réfuter tout type d’adoration destinée à autre qu’Allah. Le cheikh savait qu’Allah était Le Seul à mériter l’adoration et à qui on n’associe ni ange privilégié, ni prophète envoyé. Il dénonçait tout culte rendu à autre qu’Allah, il dénonçait le culte de la pierre, celui des arbres et celui des saints. Il reconnaissait tous les attributs sublimes et les plus beaux noms d’Allah affirmés par le Coran et la Sounnah authentique tels que l’ouïe, la vue, la parole, l’élévation au dessus du trône, la descente chaque dernier tiers de la nuit au ciel le plus bas…En matière de croyance , il se conformait à celle des pieux prédécesseurs (Salafs Salihs). Il interdisait le Tawassoul innové qui consistait à demander une chose par intercession auprès d’une personne morte, absente ou incapable, tout en reconnaissant le Tawassoul licite et légiféré qui consiste à faire des invocations à Allah par l’intermédiaire de Ses noms et attributs, les œuvres pieuses etc…Il condamnait la construction des mausolées, l’habillage et l’éclairage des tombeaux, l’écriture sur eux et l’affectation de gardes à eux ainsi qu’une certaine forme de visite teintée d’idolâtrie telle que le massage de la tombe, le Tawaf autour d’elle, la prière en sa direction et l’invocation du mort… Il condamnait les innovations telles que la célébration de la naissance du Prophète -prières et bénédiction d’Allah sur lui- (Mawlid), la proclamation de l’intention à haute voix…Tout ceci étayé par des versets coraniques et des Hadith, mais il fut démenti. Son père qui épousa ses principes fut rappelé à Allah en 1153 de l’hégire (1740 AC). Il quitta cette ville après une tentative d’assassinat à son égard pour sa ville natale où il reçut un accueil honorable. Il y perpétra son prêche sur le Tawhid. ‘Othman ibn Hamad ibn Muammar, le gouverneur, accepta cette croyance ( le Monothéisme pur) et prit des mesures dans ce sens : il ordonna de couper les arbres adorés en dehors d’Allah, de détruire les tombeaux adorés et appliqua la peine requise contre l’adultère. Puis, celui-ci, soumis à un chantage, l’expulsa et commanda de l’assassiner. Il trouva un soutien auprès de Mouhammad ibn Sa’oud à Derriya (en1158 de l’hégire) à qui il prêta serment de fidélité pour appeler à Allah, ordonner le bien, interdire le mal et appliquer les prescriptions religieuses selon le Coran et la Sounnah. Il fut rejoint dans son appel par tous ceux qui avaient épousé ce chemin (Minhaj) qui est celui du Prophète -prières et bénédiction d’Allah sur lui-. Les hommes affluaient vers lui. Il persista obstinément dans son effort. Cependant, l’opposition à son égard grandissante, certains se moquèrent, d’autres se révoltèrent, on le traita d’ignorant, de magicien, etc…Quand ses adversaires se sentirent incapables sur le terrain de l’argumentation et des preuves, ils rivalisèrent d’ardeur dans la fabrication de mensonges contre le cheikh. Ils répandaient des rumeurs jusqu’en Turquie et au Hidjaz disant que sa doctrine étaient la cinquième école juridique (l’école « Wahhabite » ), ou bien qu’il ne reconnaissait pas les quatre écoles juridiques de l’Islam, et qu’il ordonnait la destruction des livres véhiculant leurs enseignements, ou encore qu’il n’aimait pas le Messager d’Allah -prières et bénédiction d’Allah sur lui- et qu’il empêchait les gens de visiter sa tombe et de prier sur lui -prières et bénédiction d’Allah sur lui-. Devant cette opposition et le manque de moyens, le cheikh et l’Émir se trouvèrent dans l’obligation de recourir à l’épée pour se défendre contre leurs attaques, en plus de la propagande religieuse. Ces guerres durèrent de nombreuses années et étaient favorables aux partisans du Tawhid, malgré l’agressivité tyrannique des ennemis. Ryadh fut conquise en 1187 H (1733 AC) et l’Irak fut envahie en 1215 H (1800 AC). Le dôme surplombant le tombeau de Hussayn à Karbala fut détruit. De nombreux hommes se ralliaient à lui volontairement quand ils découvraient la vérité. Mouhammad ibn Sa’oud, suivi de son fils ‘Abdoul’Azziz, étaient chargés de l’administration des hommes et du butin, tandis que le cheikh se consacrait à la science et à l’enseignement religieux. Tous deux travaillaient en collaboration jusqu’à la mort du cheikh en 1206 de l’hégire (1791 AC) du mois de dhoul Qa’da. Puisse Allah l’installer dans Son paradis spacieux. Le cheikh, puisse Allah lui accorder Sa miséricorde, fut un érudit, un partisan de la Sounnah, combattant averti des innovations, une autorité scientifique en matière d’exégèse coranique, de Hadith, de droit musulman, de jurisprudence et de sciences instrumentales telles que la grammaire, l’étymologie et la littérature, un connaisseur des croyances fondamentales et secondaires de l’Islam, un homme éloquent aux arguments puissants, mettant en relief les évidences dans un style d’une extrême clarté. Les indices de la piété, de la certitude et de la pureté étaient perceptibles sur son visage. Ces dons traduisaient sa confiance en Allah. Il allait même jusqu’à s’endetter pour offrir l’hospitalité à ses visiteurs. Il témoignait un grand amour envers ses étudiants, dépensait de ses propres biens à leur profit et les orientait selon leurs aptitudes. Il tenait quotidiennement plusieurs séances d’enseignement portant sur différentes disciplines telles que le Tawhid, etc…Il cernait les détails les plus subtils de l’exégèse coranique et du Hadith et il était plus particulièrement instruit sur les défauts du Hadith et de ses transmetteurs. Il ne se lassait pas de la vérification, de la rédaction des livres et de l’enseignement. Il était patient, raisonnable et clément, la colère ne le dominait que lorsque la religion d’Allah était violée et les préceptes de l’Islam méprisés. Il se battait alors par la parole et l’épée. Il avait un profond respect pour les savants en évoquant leurs mérites, ordonnait le bien, interdisait le mal et ne supportait pas les innovations religieuses. Il les réprouvait doucement, en évitant la dureté, la colère et la violence sauf quand cela s’avérait nécessaire. Mais l’appel du cheikh (sa Da’wa) ne fut pas enterré avec lui. L’appel fut diffusé et sa zone d’influence a atteint le monde entier. La conquête de la Mecque en 1228H (1813 AC) par l’état saoudien entraîna la diffusion de l’appel à l’extérieur du Nejd. Les pèlerins qui se rendaient à la Mecque rencontraient les savants porteurs de cet appel véridique et écoutaient leurs prêches. Ils constataient l’application de la justice, de l’équité et le maintien de la sécurité dans l’état saoudien. Au Soudan, un résidu de paganisme ainsi que le culte des morts furent condamnés ; et en Inde, les traditions religieuses qui formaient une symbiose avec les coutumes hindous furent condamnées. Mais ses rivaux qui ne cessaient de rédiger contre lui des livres bourrés de mensonges, de Hadith faibles ou inventés, présentaient le cheikh comme un Kharijite. Mais si n’importe quel sage doué d’une raison saine venait à analyser les écrits de Mouhammad ibn ‘Abdil Wahhab, il s’apercevrait qu’ils ne comportent pratiquement que des versets coraniques et des Hadith, donc, quel est son péché, si ce n’est que d’avoir combattu ce qu’ont combattu les Prophètes -prières et bénédiction d’Allah sur eux-, c’est à dire Le Chirk ? A vous de réfléchir ! L’appellation de « Wahhabite » fut collée à ses partisans. Mais ce sobriquet, construit à partir du nom de son père, n’est pas conforme aux normes de la langue arabe. Car pour trouver une appellation dérivée de son nom, il faudrait dire « Mouhammadite » car c’est Mouhammad et non son père qui lança cet appel. Il s’agit d’une étiquette collée par ses adversaires notamment les turques soufis de l’époque. Si on te qualifie de « Wahhabite », Louange à Allah ! Car ce qualificatif est devenu élogieux, distinguant un groupe qui suit le livre d’Allah et la Sounnah de Son Messager -prières et bénédiction d’Allah sur lui- et tous ceux qui prêchent le Tawhid. Et rappelons que al Wahhab (Le Grand Donateur) n’est qu’un des noms parmi les noms d’Allah, Glorifié et Exalté soit Il !!! Et sachez que dans le passé, lorsque l’Imam Ahmed ibnou Hanbal –Qu’Allah lui fasse miséricorde- fut confronté à la secte des Mou’tazila, les gens de la bonne croyance furent nommés « Ahmadites », et il en est de même pour Cheikh al Islam ibn Taymiyya –Qu’Allah lui fasse miséricorde- (« Taymiyyistes »), ou encore à notre époque pour cheikh al Albani –Qu’Allah lui fasse miséricorde- (« Albanistes ») . Alors qu’Allah a dit : Traduction relative et approchée : « Et ne vous lancez pas mutuellement des sobriquets (injurieux) » S49 V11 Aujourd’hui la situation a changé, la vérité s’est manifestée, le savoir s’est propagé et les hommes doués d’intelligence et de science de tous les pays ont réalisé que les auteurs adversaires du cheikh al Islam et ses partisans, étaient des faussaires dépourvus de toute science. D’ailleurs leurs ouvrages perdirent toute valeur et ne sont plus cités que par certains ignorants tombolâtres. « Cheikh Mouhammad ibn ‘AbdilWahhab Ses croyances, sa reforme et les témoignage des savants en sa faveurs. » de Ahmad ibn Hajar abou Tamy, annoté par cheikh ‘Abdoul ‘Aziz ibn Baz.

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    L’un des quatre imams ayant inspiré une école de jurisprudence sunnite. Qu’Allah lui fasse miséricorde... Biographie succincte : L’IMÂM AC-CHÂFI ‘Î (150H-204H) LE PÈRE DE LA SCIENCE DU OUSOÛL AL FIQH (Que Dieu lui accorde miséricorde) Mouhammad Ibn Idrîs Ach-Châfí‘î est né en l’an 150 AH, année au cours de laquelle mourut l’imâm Aboû Hanîfa. Certains vont jusqu’à dire qu’il naquit précisément la nuit de la mort d’Aboû Hanîfa, bien qu’il n’existe aucune preuve à ce sujet. Concernant sa filiation, la plupart des historiens affirment que son père était un qouraychite descendant d’Al-Mouttalib et que son nom complet, ainsi que sa généalogie, est Mouhammad Ibn Idrîs Ibn Al-‘Abbâs Ibn ‘Outhmân Ibn Châfi‘ Ibn ‘Oubayd Ibn Abî Yazîd Ibn ‘Abd Al-Mouttalib Ibn Hâchim Ibn ‘Abd Manâf. Le Prophète (Paix et Salut de Dieu sur lui) et lui-même sont tous deux descendants de ‘Abd Manâf par ‘Abd Al-Mouttalib. Ach-Châfi‘î était donc un descendant de ‘Abd Manâf dont les fils étaient Al-Mouttalib, Hâchim, ‘Abd Chams, l’ancêtre des Oumayyades, et Nawfal. Al-Mouttalib a élevé ‘Abdu Al-Mouttalib, fils de son frère Hâchim, et grand-père du Messager d’Allâh, qu’Allâh le bénisse et lui accorde la paix. Les Banoû Al-Mouttalib et les Banoû Hâchim formaient une unité à laquelle s’opposaient les Banu ‘Abd Chams à l’époque de la Jahiliyya. Ce fait eut deux conséquences après l’avènement de l’Islam. Tout d’abord, lorsque Qouraych frappa d’ostracisme le Prophète et ceux de sa tribu qui l’assistaient ; les Banoû Al-Mouttalib, qu’ils fussent musulmans ou non-croyants, le soutinrent et acceptèrent de subir le préjudice à ses côtés. Deuxièmement, le Prophète, qu’Allâh le bénisse et lui accorde la paix, leur a attribué la part assignée aux proches parents selon les paroles d’Allâh. A ce sujet, Dieu (Exalté) dit : “Et sachez que, de tout butin que vous avez ramassé, le cinquième appartient à Allah, au messager, à ses proches parents, aux orphelins, aux pauvres, et aux voyageurs,” (Ste 8 /V.41), et ne l’a pas attribué aux Banoû ‘Abd Chams, ni aux Banoû Nawfal. La mère d’Ach-Châfi’î était issue des Azd et n’était pas une qouraychite. Certains de ses partisans prétendaient qu’elle était une qouraychite descendante de Sayyidounâ ‘Alî (Que Dieu soit satisfait de lui), mais la vérité est qu’elle était issue de la tribu des Azd. Ar-Râzî a mentionné que la chaîne de transmission selon laquelle elle était qouraychite est faible et contraire au consensus général. Il dit : “Quant à la généalogie d’Ach-Châfi‘î par sa mère, il existe deux hypothèses. Selon la première, qui est rare et rapportée par Aboû ‘Abd Allâh Al-Hâkim, elle était Fâtima fille de ‘Abd Allâh Ibn Al-Housayn Ibn ‘Alî. Selon la seconde, elle était issue des Azd.” Il ressort clairement de tout cela qu’Ach-Châfi‘î était qouraychite. Il grandit dans une famille pauvre déplacée en Palestine, et vivant dans le quartier yéménite. Plusieurs témoignages à propos d’Ach-Châfi‘î indiquent que son père est mort alors qu’il était encore un jeune garçon, et que sa mère l’emmena vivre à la Mecque, craignant qu’il ne perde son titre de charîf (d’ascendance noble). Yâqoût Al Hamawî rapporte qu’Ach-Châfi‘î a dit, “Je suis né à Gaza en l’an 150AH et je fus emmené à la Mecque lorsque j’avais deux ans.” On rapporte également qu’il avait dix ans lorsqu’il arriva à la Mecque. Les témoignages concordent sur le fait qu’il ait vécu l’enfance d’un orphelin pauvre. Ach-Châfi‘î était donc issu d’une noble parenté – la plus noble parenté de son temps et l’une des plus nobles encore aujourd’hui – mais il a vécu dans le dénuement jusqu’à l’âge adulte. Grandir dans la pauvreté tout en étant issu d’une noble ascendance confère à une personne un caractère fort et une conduite noble. Qu’Allah lui fasse miséricorde !

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    L’imâm At-Tirmidhî Que Dieu lui accorde Miséricorde Abou ‘Îsâ Muhammad ibn ‘Îsâ ibn Sawra ibn Chaddâd en 781AJc, auteur d’un des six recueils canoniques de Hadîth intitulé As-Sahih « l’authentique ». Il prit le nom de At-Tirmidhî de sa ville natale Tirmidh localité située prés d’Amou Darya a une vingtaine de kilomètres de Balkh, d’après kitab Nouzhat al-Qouloûb « livre : le bonheur des cœurs » On connaît très peu de chose sur sa vie. Il y a une version qui dit, que At-Tirmidhî est né aveugle, et la seconde veut qu’il perdit la vue étant jeune. Dans les deux cas, At-Tirmidhî était aveugle. Ce qui ne l’empêcha pas de beaucoup voyager à la recherche de hadîth, au Khurâsân, en Irak. et au Hijâz afin de collecter les Hadîth. Son principal maître était l ‘imâm Ahmad Ibn Hanbal. Parmi ses autres professeurs, on pouvait citer aussi : Al-Boukhârî, Aboû Dâwoûd et As-Sijistânî. Il y a que deux de ses ouvrages qui furent édités : Sa collection de Hadîth (Caire 1292) ainsi que ses Chamâ’il (concernant la personne et le caractère du Prophète (Paix et Bénédiction de Dieu sur lui)) (Caire 1306) Sa collection de tradition porta le titre de Sahîh comme ses prédécesseurs Al-Boukhârî et Mouslim, dans l’édition du Caire ; par ailleurs il est intitulé Al Jâmi‘ « l’ensemble » ; la dernière appellation est plus adéquate, elle comprend en dehors des traditions quelques propos concernant Al-fiqh « la jurisprudence » ainsi que d’autres sujets. Un regard attentif sur la liste des chapitres, montre que la moitié de son œuvre est consacré aux sujets tel que la théologie dogmatique, les croyances populaires, dévotion, coutume et éducation. La conclusion du Sahîh At-Tirmidhî est particulièrement importante. La section finale du texte Manakib dans laquelle il conclut par une idée de base pouvant concerner un concept juridique ou éthique spécifique, ou refléter une controverse en cours sur tel ou tel point du rituel islamique. Cependant le travail de At-Tirmidhî s’est individualisé, par deux signes distinctifs : la réflexion critique à propos de l’isnâd « la chaîne de transmission » et des point différent entre le Madhab « l’école juridique » qui suit chaque tradition. A cause de la dernier caractéristique, le Jâmi‘ d’At-Tirmidhî peut être considérée comme étant le plus ancien ouvrage ou les remarques sur l’Ikhtilaf « le désaccord » qui nous sont parvenus dans kitâb Al-Oumm « le Livre d’origine », de l’imâm Ach-Châfi‘î. l’œuvre nous montre avec une énumération des autorités, qu’il a donné jusqu’au dernier rédacteur, qu’il clôture par une brève formule. Il mourut en 851 AJc, Que Dieu lui fasse miséricorde et le récompense pour son œuvre en faveur du Hadîth de l’Imâm de la Oumma (Paix et bénédiction de Dieu sur lui). Autre biographie : L’imâm At-Tirmidhî (que Dieu lui accorde Sa miséricorde) Durant le règne abbasside, la philosophie grecque se répandait rapidement au sein du monde musulman. Partisan de la doctrine mou’tazilite, dès son accès au pouvoir, Al-Ma’moûn fils de Hâroûn Ar-Rachîd proclama l’I’tizâl dogme d’Etat. Celui qui s’opposait à cette école de pensée était déclaré dissident. En spéculant excessivement sur des sujets équivoques se rapportant à la foi musulmane, beaucoup de musulmans ont dévié de la voie de Dieu et de Son Messager. De nombreux savants ont alors pris les devants pour défendre la charî’ah (législation islamique), mais les ahâdith forgés par des adeptes malveillants désirant le triomphe de leurs écoles de pensée devenaient monnaie courante. Finalement, l’entreprise de regrouper les ahâdith du Prophète , instiguée au premier siècle par le calife ‘Omar Ibnou ‘Abdil’azîz , vit réellement le jour avec les travaux minutieux de six éminents érudits. Parmi eux se trouvait l’imâm At-Tirmidhî. Son enfance Aboû `Îssâ Mouhammad Ibnou `Îssâ Ibnou Sawrah Ibnou Moûssâ Ibnou Ad-Dahhâk As-Soulamî At-Tirmidhî vit le jour en l’an 209 H (824 ap. JC) dans un petit village rattaché à Tirmidh, ville historique au Sud-Est de l’Ouzbékistan. Il grandit dans un environnement marqué par la science, et très vite, se consacra à l’étude des sciences islamiques. Il commença par s’instruire auprès des savants de sa contrée pour ensuite décider de partir à la quête du savoir vers l’âge de vingt ans. Son savoir L’imâm At-Tirmidhî se rendit d’abord dans le Khorasân, où il étudia auprès des cheikhs Ishâq Ibnou Râhwayh et Mouhammad Ibnou `Amr As-Sawwâq Al-Balkhî. Ses voyages initiatiques le menèrent aussi à Bassora, Koûfâ, Rayy et dans le Hijâz. At-Tirmidhî montrait beaucoup de détermination et ne manquait aucune occasion d’enrichir son savoir. C’est en Iraq qu’il entra en contact avec les grands hâfidhs du hadîth, notamment l’illustre imâm Al-Boukhârî qui tint une place très importante dans le cursus d’At-Tirmidhî. Celui-ci l’accompagna des années durant, puisant de lui la jurisprudence islamique et les sciences du hadîth. Leurs innombrables discussions permirent à At-Tirmidhî d’acquérir une bonne compréhension des opinions juridiques, comme en atteste son ouvrage « Al-Jâmi’ ». Dans « Wafayyât Al-A’yâne », Ibnou Khallikâne précisait : « [At-Tirmidhî] est l’élève d’Aboû ’Abdoullâh Mouhammad Ibnou Ismâ’îl Al-Boukhârî. Il eut certains cheikhs en commun avec lui, comme Qoutaybah Ibnou Sa’îd [...] » ; il étudia auprès des professeurs de ses propres maîtres tels Mouhammad Ibnou ’Amr As-Sawwâq, Ismâ’îl Ibnou Moûssâ Al-Fazzârî, Sa’îd Ibnou ’Abd Ar-Rahmân, Mouhammad Ibnou Bachchâr, ’Alî Ibnou Hajar, Ahmad Ibnou Manî’, ’Abd Al-Jabbâr Ibnou-l-’Alâ’, Aboû Kourayb, Mouhammad Ibnou-l-Mouthannâ et bien d’autres. Se distinguant par son intelligence et son savoir, il transmit même certains de ses enseignements à Al-Boukhârî. Il appartenait également à la liste de disciples des imâms Mouslim et Aboû Dâwoûd As-Sijistânî. At-Tirmidhî eut lui-même beaucoup d’élèves dont : Aboû-l-‘Abbâs Mouhammad Ibnou Ahmad Mahboûb, Aboû Bakr Ahmad Ibnou Ismâ’îl As-Samarqandî, Aboû Hamîd Ahmad Ibnou ‘Abdoullâh Ibnou Dâwoûd Al-Mâroûzî, Hammâd Ibnou Châkir Al-Warrâq, Makhoûl Ibnou-l-Fadl An-Nasafî, Al-Haytham Ibnou Koulayb, etc. Sa personne Le jeune homme était doté d’une mémoire extraordinaire. Lors de son voyage vers La Mecque, il rencontra un savant de qui il avait déjà copié deux chapitres d’ahâdith. Pensant qu’il était en possession de son carnet, il demanda à l’érudit s’il pouvait lui lire ce qu’il avait écrit afin de corriger d’éventuelles erreurs de prise de notes. Lorsqu’il se rendit compte qu’il ne l’avait pas, il prit une feuille blanche et récita de tête les deux chapitres sans se tromper. L’imâm At-Tirmidhî était renommé pour sa piété, son ascétisme et sa rectitude. Ibnou Hibbân reconnaissait sa droiture lorsqu’il disait : « C’est un homme de confiance, à l’unanimité, célèbre pour sa loyauté et son savoir. » Il consacra sa vie entière à la quête de la science et à l’enseignement. Il visait ainsi l’agrément d’Allâh , se remémorant sans cesse l’au-delà. La crainte de son Seigneur l’amenait à pleurer considérablement, au point qu’il en perdit la vue dans la dernière partie de sa vie. Un jour qu’il voyageait, il baissa la tête à un certain endroit, étonnant ses compagnons de route qui s’enquirent de la raison d’un tel geste. Il leur demanda alors : « N’y a-t-il pas un arbre dont les branches sont disposées de telle manière qu’elles blessent ceux qui passent devant ? » La réponse négative qu’ils lui donnèrent le stupéfia car il se souvenait très bien de la présence de ce végétal à cet endroit avant de devenir aveugle ; il s’inquiéta par conséquent de l’état de sa mémoire. At-Tirmidhî fit alors stopper la caravane afin que ses amis se renseignassent auprès des habitants sur l’existence passée de l’arbre et dit : « S’il est formellement établi que nul arbre existât en cet endroit auparavant, alors je ne rapporterai plus les ahâdith du Prophète étant donné la faiblesse de ma mémoire. » Les recherches confirmèrent la présence de l’arbre qui, parce qu’il entravait le chemin des voyageurs, fut déraciné. Cette anecdote témoigne également de son scrupule vis-à-vis des nobles paroles prophétiques. Ses œuvres At-Tirmidhî a consigné par écrit la majeure partie de son savoir : - « Kitâbou-l-‘ilal » ; - « Al-‘ilal » qui prend place à la fin d’« Al-Jâmi’ », détaillant ainsi sa méthodologie, développant certains sujets concernant les rapporteurs, exposant la classification des narrateurs selon les savants, etc. - « Az-Zouhd » ; - « At-Târîkh » ; - « Asmâ’ as-Sahâbah » ; - « Al-Asma’ wa-l-Kouniyâ » ; - « Kitâb fi-l-âthâr al-mawqoûfah » ; - «Kitâbou-l-Jarh wa-t-ta’dîl» ; - « Chamâ’il Tirmidhî » : At-Tirmidhî y a rassemblé les traditions relatives aux qualités physiques et morales du Prophète . Loin de l’hagiographie, cet ouvrage offre plutôt une description précise et fidèle du meilleur des hommes. - « Al-Jâmi’ », l’ouvrage qui propulsa At-Tirmidhî au rang des grands traditionnistes du hadîth… Al-Jâmi’ « Al-Jâmi’ » traite de divers thèmes juridiques. Il se compose de plusieurs ahâdîth authentiques, d’autres moins, mais tous pourvus de leur degré d’authenticité (3956 ahâdith en tout). At-Tirmidhî dit à propos de son œuvre : « J’ai présenté mon travail aux savants du Hijâz, d’Iraq et du Khorasân, tous le lurent et l’apprécièrent. Celui qui possède ce livre chez lui, c’est comme si le Prophète s’exprimait lui-même. » Figurent également dans l’ouvrage les avis des compagnons, ainsi que les opinions des successeurs et des juristes des quatre coins du monde musulman. Certains savants donnèrent une autre appellation à cet écrit comme « Al-Jâmi’ Al-Kabîr » ou « Sounan At-Tirmidhî » ; Al-Hakîm le nomma « Al-Jâmi’ As-Sahîh » tandis qu’Al-Khatîb Al-Baghdâdî l’intitula « As-Sahîh ». Malgré de telles dénominations, As-Souyoûtî souligne que ce recueil n’atteint pas le degré d’authenticité des Sahîhs d’Al-Boukhârî et de Mouslim, l’objectif d’At-Tirmidhî étant plutôt de regrouper les ahâdîth pris en compte par les juristes, selon leur degré d’authenticité. Quelques remarques permettent de mieux comprendre la nature d’« Al-Jâmi’ » : - seuls 83 ahâdith sur les 3956 y sont répétés ; - seule la partie du hadîth qui correspondait au chapitre est mentionnée et le reste est volontairement omis par At-Tirmidhî ; - le degré d’authenticité est mentionné après chaque hadîth ; - les noms et les kouniya de chaque narrateur sont précisés par l’auteur ; - ce recueil compte un hadîth « thoulâthî », autrement dit, seulement trois rapporteurs séparaient At-Tirmidhî du Prophète dans la chaîne de transmission ; - chaque hadîth mentionné est « ma’moûl bihi », il est utilisé comme preuve par les jurisconsultes ; - les différents madhâhib (écoles juridiques) y sont explicités, preuves à l’appui ; - tout hadîth ambigu y est éclairci ; - l’agencement des chapitres est tel que rechercher un hadîth y est aisé ; - aucun hadîth forgé ne s’y trouve. La particularité d’« Al-Jâmi’ » réside dans le souci de l’auteur à retranscrire son appréciation sur le degré d’authenticité de chaque hadîth. D’aucuns ont jugé ses critiques quelque peu complaisantes, mais cela n’empêcha pas plusieurs savants de développer des abrégés ou des commentaires de cet opus : - « ‘Âridat Al-Ahwadhî » du hâfidh Aboû Bakr Mouhammad Ibnou ‘Abdillâh Al-Ichbîlî (mort en 543 H), juriste malikite de renom, connu plutôt sous le nom d’Ibnou Al-‘Arabî Al-Ma’âfirî (à ne pas confondre avec Mouhyi-dîne Ibnou ‘Arabî) : il traite de la critique des rapporteurs, de la grammaire, du crédo et des prescriptions juridiques, en l’occurrence malikites. - Le commentaire du juriste chafi’ite al-hâfidh Aboû-l-Fath Mouhammad Ibnou Mouhammad Ibnou Sayyid An-Nâs Al-Ya’mourî (mort en 734 H). A son travail manquait l’explication du dernier tiers d’« Al-Jâmi’ », qui fut parachevée par cheikh Zaynou-d-Dîn ‘Abderrahîm Al-‘Irâqî (mort en 806 H). - « Qoût Al-Moughtadhî ‘alâ Jâmi’ At-Tirmidhî » du cheikh Al-Islâm Jalâlou-d-Dîn As-Souyoutî, grand juriste issu de l’école chafi’ite, qui s’arrêta sur la grandeur du travail d’At-Tirmidhî et s’étendit sur la terminologie dans sa préface. - Le commentaire de cheikh Aboû Al-Hassan ‘Abdoul-Hâdî As-Sindî (mort en 1138 H). « Al-Jâmi’ » fut transmis par six savants : - Aboû-l-‘Abbâss Mouhammad Ibnou Ahmad Ibnou Mahboûb ; - Aboû Sa’îd Al-Haytham Ibnou Koulayb Ach-Châch ; - Aboû Dharr Mouhammad Ibnou Ibrâhîm ; - Aboû Mouhammad Al-Hassan Ibnou Ibrâhîm Al-Qattân ; - Aboû Hâmid Ahmad Ibnou ‘Abdillâh At-Tâjir ; - Aboû-l-Hassan Al-Wâzirî. Quelques unes de ces voies de transmission n’ont pas perduré dans le temps, celle d’Ibnou Mahboûb subsista et les ahâdith d’« Al-Jâmi’ » sont encore rapportés par des doctes contemporains avec une chaîne de transmission ininterrompue. Sa fin C’est en l’année 279 H, à Tirmidh, que l’imâm At-Tirmidhî quitta cette existence éphémère pour la vie éternelle de l’au-delà. Le hâfidh Al-Mizzî disait de lui : « C’est l’un des imâms les plus distingués, Dieu en a fait bénéficier les musulmans. » Qu’Allâh illumine son lieu de repos. La grandeur de ses sacrifices et l’ampleur de son travail ont permis le legs d’un savoir de haute importance aux musulmans qui lui en seront à jamais reconnaissants. Qu’Allah lui fasse miséricorde !

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    مؤلف, عدد العناصر : 2000

    Biographie du cheikh Mouhammad ibn salih al ’Outhaymine -qu’allah lui accorde sa misericorde- • Son nom est abou ’Abdillâh Mouhammad ibn Sâlih ibn Mouhammad ibn ’Outhaymîne al Wahaybi at-Tamîmi. • Il naquit dans la ville de ‘Ounayza le 27 du mois béni de Ramadân de l’année 1347 H (~1926). • Il apprit de son grand-père maternel, le cheikh ‘Abdour-Rahmâne ibn Souleymân Âl-Dâmigh -qu’Allah lui accorde sa miséricorde, le Saint Coran et l’étudia avec lui. Ensuite, il entreprit l’acquisition de la science, apprit la calligraphie, les mathématiques et d’autres matières. • Cheikh ‘Abdour-Rahmâne as-Sa’di -qu’Allah lui accorde Sa miséricorde- désigna deux de ses étudiants à qui il confia l’éducation des enfants : le premier fut le cheikh ‘Ali as-Sâlihi et le second le cheikh Mouhammad ibn ‘Abdil’Azîz al Moutawoui’-qu’Allah leur accorde Sa miséricorde. Le cheikh Al-’Othaymîne étudia chez le second le résumé de al ‘Aqîdah al Wâssitiya du Cheikh ‘Abdour-Rahmâne as-Sa’di, et Minhaj as-Sâlikîne dans la Jurisprudence (Fiqh) du même cheikh et al Ajroumi yah et al Alfiya dans la langue arabe. • Il étudia chez cheikh ‘Abdour-Rahmâne ibn ‘Ali ibn ‘Aoudân la science de l’héritage et le Fiqh. • Il apprit de celui qui est considéré comme son premier professeur, cheikh ‘Abdour-Rahmâne ibn Nâçir as-Sa’di -qu’Allah lui fasse miséricorde- l’Unicité (At-Tawhid), l’exégèse du Coran (At-Tafsir), le Hadith, le Fiqh, les bases du Fiqh, la science de l’héritage, les sciences du Hadith, la syntaxe et la morphologie. • Il étudia, chez celui qui est considéré comme son deuxième professeur, le cheikh ‘Abdoul’Azîz ibn ‘Abdillah ibn Bâz -qu’Allah lui accorde sa miséricorde, le Sahîh al Boukhâry (recueil de hadiths authentiques) ainsi que quelques ouvrages du cheikh de l’Islam ibn Taymiya et quelques livres de Fiqh. • En 1371H (~1950), une chaire lui fut attribuée pour enseigner à la mosquée et lorsque les instituts scientifiques de Riyad ouvrirent leurs portes, en l’an 1372H, il s’y inscrivit. • Après deux années, il en fut diplômé et fut nommé professeur à l’institut scientifique de ‘Ounayza tout en continuant d’étudier par correspondance à la faculté de Charî’a (législation islamique) et d’apprendre la science auprès du cheikh ‘Abdour-Rahmâne as-Sa’di. • Lorsque son Cheikh ‘Abdour-Rahmâne as-Sa’di mourut -qu’Allah lui fasse miséricorde- on lui confia l’Imamat général de ‘Ounayza, ainsi que l’enseignement dans la Bibliothèque Nationale de la même ville. Ensuite, il enseigna à la faculté de Charî’a et Oussoul ad-Dîne dans l’une des annexes de l’Université Islamique Al-Imâm Mouhammad ibn Saoûd à Qassîm, tout en étant membre du comité des grands savants du Royaume d’Arabie Saoudite. Le cheikh consentit de grands efforts dans la prédication et dans les recommandations qu’il prodiguait aux prêcheurs de tous les horizons. • Et il est important de mentionner que son excellence le cheikh Mouhammad ibn Ibrâhîm -qu’Allah lui accorde sa miséricorde- le sollicita et insista pour qu’il prenne le poste de juge, mais le cheikh al ‘Outhaymîne -qu’Allah lui accorde sa miséricorde- refusa. • Il est l’auteur de plus de quarante ouvrages (livres et livrets). • Il est l’auteur de milliers de conférences et de cours religieux en Arabie et dans le Monde. Cheick Al ‘Outhaymîne dispensa des cours, pendant plus de 35 ans, dans la Mosquée sacrée Pendant plus de 35 ans, Cheikh Mouhammad ibn Sâlih al ‘Outhaymîne tint la responsabilité d’enseigner dans l’enceinte de la Mosquée Sacrée (le Haram) à La Mecque. Il avait une chaire permanente au deuxième étage de la Mosquée sacrée où beaucoup de gens écoutaient ses pertinents exposés notamment pendant le pèlerinage. Il dispensa des cours sur la Croyance (‘Aqîdah), le Fiqh, le Hadith et le Tafsir. Aussi, il commenta des ouvrages écrits par de grands savants tels qu’ibn Taymiya, ibn Qayim et bien d’autres. De la même façon, il dispensa des cours saisonniers pendant le Ramadân et la période du Pèlerinage (Hajj). Des dizaines de milliers de cassettes audio de ses conférences furent enregistrées et sont disponibles. Son dernier cours public fut délivré une nuit avant la célébration de ‘Aîd al Fitr (fin de Ramadân) dans l’enceinte de la Mosquée Sacrée. Les derniers jours de Cheikh al ‘Outhaymîne En dépit de son état de santé, il continua à dispenser ses cours habituels dans différentes villes jusqu’à la fin de sa vie. Cheikh al ‘Outhaymîne rendit l’âme à l’âge de 74 ans. Il était un modèle de piété, de droiture, d’honnêteté, d’engagement et de service désintéressé pour la cause d’Allah. Un grand nombre de musulmans (plus de 500 000 personnes) parmi lesquels des savants et des étudiants assistèrent à la prière funèbre (Salât Janâza) qui fut accomplie un jeudi après la prière du ’Asr, à la Mosquée Sacrée de La Mecque. La mort de ce grand savant survint le 15 Chawal 1421H (≈ début 2000). Nous demandons à Allah qu’Il le récompense et qu’Il lui accorde Sa miséricorde ainsi que Son Paradis. Amine !

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    Né en Perse en 729 et mort en 816. Auteur du célèbre dictionnaire arabe "Al-Qamouss Al-Mouhitt". Qu’Allah lui fasse miséricorde...

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    Prédicateur thailandais. Son site : http://www.albayaan.org

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    Traducteur mauricien de l’arabe au français. Qu’Allah le préserve !

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    Savant syrien célèbre pour ses écrits simples et concis. Il fut professeur à La Maison du Hadith de La Mecque. Il mourut le 8 octobre 2010 à 87 ans qu’Allah lui fasse miséricorde.

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